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    Préparation de Gratin de pommes de terre à la paysanne

     

    Gratin de pommes de terre à la paysanne

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    Dans un faitout, porter 2 litres d'eau à ébullition, ajouter le cube de bouillon de légumes et la palette, faire cuire pendant 15 min. 
    Préchauffer le four sur thermostat 7 (210°C). 

    Nettoyer, puis raccourcir les poireaux et les émincer. Éplucher les pommes de terre. Ajouter les poireaux et les pommes de terre dans le faitout et laisser cuire encore 15 min. 

    u terme du temps de cuisson, égoutter le tout et conserver 35cl de bouillon de cuisson. 

    Verser le bouillon dans une casserole, incorporer la maïzena préalablement délayée dans une cuillerée à soupe d'eau froide. Chauffer et laisser épaissir 1 min. sur feu doux. Ajouter la crème fraîche et 50g d'emmental rapé. 

    Saler, poivrer et parfumer de deux pincées de noix de muscade. 
    Egoutter la palette et la couper en morceaux. Les disposer dans un plat à gratin beurré. Ajouter les pommes de terre et les poireaux. 

    Napper de la sauce et parsemer du reste d'emmental râpé. Enfourner, faire cuire et gratiner 20 min. 

    Servir le Gratin de pommes de terre à la paysanne avec une salade
    frisée


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    Vivre un deuil

    Perdre un être cher est un événement bouleversant. On a l'impression qu'on ne pourra jamais surmonter sa peine. Il est nécessaire de passer par un douloureux travail intérieur, le "travail de deuil". Celui-ci permet d'accepter la disparition et de définir un "avant" et un "après".

     

    La perte d'un être cher cause un bouleversement : l'endeuillé vit désormais en supportant l'absence de l'être aimé, il met fin aux projets communs, assume seul et dans la douleur certaines activités qui étaient accomplies avec le défunt et en abandonne d'autres. Il se reconstruit une vie par étapes…

    Les étapes du deuil

    Celui qui vit un deuil passe successivement par trois phases : choc, dépression et adaptation.
    La nouvelle du deuil provoque tout d'abord un état de "sidération" : la personne accablée reste un moment hébétée par la nouvelle : "ce n'est pas possible, je ne peux pas y croire  !" sont souvent les premières paroles étouffées ou les cris qui suivent l'annonce d'un décès.
    Puis, elle traverse une phase de déni de la nouvelle (un refus absolu d'y croire) qui a pour but de la protéger contre son impact trop massif.

    Le travail de deuil

    Quand le choc disparaît la douleur surgit. On parle de réel travail de deuil lorsque le chagrin, la révolte ou la colère, l'anxiété ou l'angoisse, le désir de contact avec la personne disparue et les pleurs commencent. L'endeuillé entre alors dans une phase d'acceptation de la réalité difficile et exigeante.

    L'état dépressif réactionnel qui s'installe alors traduit la phase la plus importante du deuil. On retrouve les signes physiques habituels de la dépression avec une perte du plaisir et de l'intérêt de manger, une fatigue intense avec un délaissement des occupations antérieures et des insomnies. Des troubles intellectuels et affectifs se manifestent également avec une perte de l'attention et de la concentration, avec une humeur triste, une sensibilité accrue à tout détail et souvenir évocateurs du disparu, des crises de larmes.

    La dernière phase est une période de détachement et de reconstruction. La guérison s'annonce, l'endeuillé réinvestit son énergie dans de nouveaux projets et reformule un sens à sa vie.

    Si vous vivez un deuil

    S'il varie d'un individu à l'autre, le travail de deuil dure environs deux ans. Donnez-vous le temps de guérir. Peu à peu, vous éprouverez moins de douleur au souvenir de la personne disparue. Il n'existe pas de "recettes" pour diminuer l'intensité et la durée de la tristesse et le sentiment d'effondrement. La seule façon de réussir au mieux son travail de deuil est de vivre pleinement la souffrance et les différentes émotions qui s'y rattachent. Dans ces moments difficiles, évitez de prendre des décisions hâtives et importantes que vous pourriez regretter par la suite.

    Le deuil est un moment très difficile à traverser, il vous faut être patient envers vous-même et envers les autres. Vos proches ne comprennent pas toujours ce que vous ressentez. Entourez-vous de personnes avec qui vous vous sentez bien et à qui vous pouvez vous confier. Il est nécessaire d'exprimer son chagrin et son désarroi, les garder pour soi est un poids trop lourd à porter.

    N'hésitez pas prendre un congé

    Vous devez vous accorder des moments de détente, de loisirs, voire un congé : le travail de deuil demande beaucoup d'énergie et vous devez éviter une fatigue excessive. Certaines personnes rapportent leur sentiment de devenir fou, elles sont submergées par des pensées et des émotions qui ne leur appartiennent pas habituellement. Ce sont là des réactions normales qu'il faut accepter.

    Votre vie est ébranlée par cette perte, votre quotidien est bouleversé, vous êtes anéanti physiquement et mentalement par la douleur, vous ne devez pas hésiter à demander de l'aide à vos proches ou à des professionnels, si vous en avez besoin. Nous vous conseillons de consulter un médecin si votre état de santé se détériore ou si vous éprouvez des malaises persistants.

    Agnès Bolleau


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    Pourquoi les régimes nous font grossir

    80 à 95 % des gens qui perdent du poids le reprennent dans les cinq ans. La raison ? L’hypercontrôle alimentaire et mental que la plupart des méthodes amaigrissantes imposent. Le psychiatre Gérard Apfeldorfer dénonce cet engrenage.

    Gérard Apfeldorfer

     

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    Maigrir est difficile, mais à la portée de beaucoup d’entre nous. Maigrir sans regrossir, c’est une autre paire de manches ! En réalité, 75 % des personnes qui désirent perdre du poids y réussissent dans les premiers mois, mais 80 à 95 % auront tout repris, voire plus, quelques années plus tard. A tel point qu’on peut se demander si faire des régimes est bien raisonnable. C’est finalement la conclusion à laquelle Isabelle, 42 ans, cadre de banque et experte en méthodes amaigrissantes, est arrivée : " Faire un régime, c’est modifier son physique et son mental de fond en comble. Une tâche qu’on sous-estime. " Vrai. D’un point de vue biologique, il faut d’abord tenir en échec les mécanismes naturels de régulation du poids, un système neurohormonal qui s’emploie à protéger les réserves de graisses de toute dilapidation inconsidérée. Mais, si nous sommes gros, c’est aussi souvent parce que nous faisons appel à la nourriture pour tenter de régler des difficultés psychologiques auxquelles nous ne savons pas faire face. Cesser de répondre à ses envies de manger, c’est donc se retrouver sans défense face à des pensées et émotions déplaisantes ; ou bien être confronté à des problèmes relationnels et affectifs qu’on est incapable de gérer.

     

    C’est pourquoi, pour maigrir, on se met dans un état mental particulier : on fait abstraction de ses sensations physiques de faim et de rassasiement, ainsi que de l’appétence exacerbée pour les aliments les plus caloriques – les meilleurs au goût quand on a faim. Pour y parvenir, on encadre son alimentation de règles strictes, on se raconte des histoires à la limite du délire : les yaourts à 0 % de matière grasse seraient plus savoureux que les vrais, on ne connaîtrait rien de meilleur que les endives à l’eau, etc. On se doit aussi d’oublier tout ce qui pourrait nous faire perdre le contrôle – angoisses, chagrins, soucis, etc. – pour ne plus penser qu’à une chose : maigrir. Cette mobilisation générale autour d’une seule idée visant à occuper tout l’espace mental a été décrite, au milieu des années 70, par deux chercheurs américains, Peter C. Herman et Janet Polivy, sous le nom de " restriction cognitive ".

    L’hypercontrôle : un état mental fragile

    En pratique, cet hypercontrôle alimentaire et mental est souvent débordé : il suffit de se laisser tenter par une petite quantité d’aliment interdit pour sombrer corps et âme dans la perte de contrôle et manger sans frein. Puis viennent la culpabilité et le rétablissement de l’hypercontrôle : la chair est faible, on a fauté. Pour expier, serrons-nous la vis encore un peu plus ! Un effet de transgression de l’interdit (ou " abstinence violation effect "), typique de l’état de restriction cognitive.

    Herman et Polivy ont repéré une multitude de situations qui nous font basculer dans la compulsion alimentaire : les émotions – joie, colère, tristesse – ; la déprime ; le stress ; mais aussi des événements anodins comme une sensation d’inconfort physique ou psychologique – fatigue due à un rhume, arrivée des règles, dîner entre amis avec une petite consommation d’alcool, etc. Autant d’exemples qui suffisent à nous désinhiber et nous faire plonger.

    Des mécanismes voués à l’échec

    Toutes sortes de régimes et de méthodes amaigrissantes s’emploient à nous soutenir dans ce travail de Sisyphe : maintenir sans faille l’état de restriction cognitive. Ce qu’ils nous proposent, en fait, ce sont des mécanismes de défense pour nous protéger de nos désirs alimentaires. Des mécanismes voués d’avance à l’échec. Nous faisant miroiter une minceur toute temporaire, ils nous incitent à renforcer encore et toujours l’hypercontrôle… jusqu’à l’effondrement final et la reprise des kilos !

    On s’identifie à un gourou Une première méthode consiste à s’identifier à un gourou amaigrisseur, un médecin, ou à des personnes qui sont parvenues à perdre du poids. " J’ai eu confiance dans le régime Montignac parce que c’était un type dans mon genre, qui mangeait au restaurant un peu trop souvent et qui a lui-même connu des problèmes de tour de taille ", nous dit Jean-Marc, 34 ans, ingénieur technico-commercial. Même raisonnement pour Claire, 26 ans, secrétaire trilingue, qui s’enthousiasme pour le régime hyperprotidique du docteur Peltriaux : " Selon lui, cette méthode a marché avec Jean-Pierre Foucault, Isabelle Adjani et Yves Rénier. Alors, pourquoi pas avec moi ? Et effectivement, ça marche super bien : j’ai déjà perdu cinq kilos en deux semaines et je n’ai pas faim. C’est facile : j’avale les sachets et je ne pense pas à manger. "

    Isabelle, 45 ans, a choisi une autre stratégie : " J’en suis revenue des régimes miracles. On maigrit, mais après, on reprend plus qu’on n’a perdu. Cette fois, je suis allée voir un médecin nutritionniste réputé, un type sérieux, bardé de diplômes. Avec lui, j’ai tout de suite senti que le courant passait. Désormais, je mange équilibré. Chaque fois que j’ai envie de manger quelque chose qu’il ne faut pas, je pense à lui et je me demande ce qu’il me dirait. Il ne serait pas content, ou peut-être que cela lui ferait de la peine de voir que je sabote son régime. Ça me permet de tenir


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