• hygiène de vie des Français

    hygiène de vie des Français progresse grâce à de meilleures habitudes alimentaires et de l'exercice physique

    FRANCE, 10 mai 2010 (Toute la diététique !) - En France, le surpoids et l'obésité chez l’enfant et l’adolescent, malgré quelques disparités liées au milieu socio-économique, ont légèrement reculé entre 2000 et 2007 tandis que le surpoids chez l'adulte s'est stabilisé. La consommation de sel et sucre s'est un peu réduite, celle de fruits et légumes a légèrement augmenté, la consommation de viennoiseries, pâtisseries et biscuits sucrés a également diminué. L'activité physique, bien qu'encore insuffisante, est pratiquée 30 minutes par jour au moins 5 fois par semaine par 2/3 des adultes.


    Tels sont les résultats plus qu'encourageants issus du bilan du Programme national nutrition santé 2005-2010 (PNNS 2) qui a été présenté par Roselyne Bachelot-Narquin le jeudi 6 Mai 2010, à l’occasion de la remise du rapport d’une mission conjointe de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAE), menée depuis octobre 2009 pour évaluer ce dispositif. La ministre de la Santé s'est réjouie des résultats obtenus : « Ce dispositif a montré de vrais aboutissements, de vrais résultats, et tout cela contribuera à améliorer la santé de nos concitoyens ».

    Le Programme national nutrition santé (PNNS) a pour vocation à inciter les Français à adopter des habitudes alimentaires plus saines et à pratiquer des activités physiques, afin de réduire les risques de survenue de maladies, comme certains cancers, le diabète et l’obésité. Lancé en 2000 pour aider les Français à adopter de bons réflexes nutritionnels et réduire la prévalence du surpoids et de l'obésité dans notre pays, le PNNS 2, qui constistue une démarche utile et indispensable au succès de toute politique nutritionnelle « a rempli de manière plutôt satisfaisante les objectifs qui lui ont été assignés en terme de promotion de bons comportements alimentaires » et représente bien un cadre de référence pour tous ainsi qu'« une référence pour de nombreux pays étrangers ».

    Le PNNS, programme « innovant, original et persévérant » grâce à son caractère multiforme et multi partenarial essentiellement incitatif et coopératif, est une oeuvre collective, car pas moins de 203 villes, huit communautés de communes et quatre départements (Moselle, Haute-Saône, Vendée et Gironde) participent à son application. De nombreuses actions ont été mises en oeuvre dans les quartiers, les établissements scolaires, les maisons de retraite, les centres d'aide alimentaire...

    Les entreprises sont également fortement impliquées dans ce programme : 18 grands groupes ou entreprises ont signé depuis 2008 les chartes d'engagement du progrès nutritionnel qui visent à améliorer la qualité nutritionnelle des produits (Saint Hubert, Casino, Orangina Schweppes, Marie, Section fruits de la Fédération française des aliments conservés - FIAC-ADEPALE, Unilever France - matières grasses, Taillefine, Bleu Blanc Cœur, Paul, Scamark, Findus, Unijus, Maggi, Herta, Davigel, P’tit Louis, Lesieur et tout dernièrement Mc Cain).

    L’Observatoire de la qualité alimentaire (OQALI) a évalué les 15 premières chartes. Il estime qu’elles peuvent avoir un réel impact sur l’alimentation, avec une réduction d’environ 9000 tonnes de la quantité de sucres consommés par an et d’environ 4300 tonnes pour les lipides.

    « Une politique de santé ne peut être efficace que si elle est intersectorielle », a souligné Roselyne Bachelot. Pour assurer une plus grande efficacité des mesures, la ministre de la Santé a ainsi souhaité que le pilotage du PNNS se fasse en « étroite collaboration avec l'ensemble des acteurs concernés ». Elle a notamment cité la complémentarité du PNNS avec le Programme national pour l'alimentation de Bruno Le Maire. Roselyne Bachelot a également mis en avant les axes d'actions prioritaires qu'il convient de développer au regard du bilan fait sur le PNNS2 2005-2010 :

    • combattre l'inégalité en matière de santé en développant des actions en faveur des plus démunis ;
    • renforcer la prise en charge des personnes obèses. À ce titre, 3 millions d'euros serviront à financer des équipements supplémentaires pour accueillir des patients obèses dans les établissements de Soins de suite et de réadaptation (SSR) ;
    • lutter contre la sédentarité en promouvant l'activité physique grâce aux actions menées avec la secrétaire d'Etat chargée des Sports, Rama Yade ;
    • renforcer l'action en faveur de la dénutrition des personnes âgées en lien avec le Plan national "Bien vieillir" mis en place sous l'égide de la secrétaire d'État chargée des Aînés, Nora Berra.

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