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    Définition de l'hyperhidrose

    Certaines personnes transpirent plus que d'autres pour réguler la température corporelle. Elles présentent une hyperhidrose, pathologie provoquée par une production importante de sueur.

    Elles ont une transpiration excessive au niveau des pieds, des aisselles ou des paumes des mains, plus rarement au niveau du cou et des jambes. Cette transpiration est gênante, incommodante pour les proches et peut représenter un véritable handicap.

    L'hyperhidrose peut être de forme simple, modérée ou sévère. Elle peut être localisée à une partie du corps, les mains ou les aisselles par exemple ou généralisée à tout le corps.

     

    Conséquences physiques

    • Le risque majeur concerne la déshydratation entrainée par une production importante de sueur qui peut atteindre 10 l par jour.
    • Risques d'infections des pieds et des ongles.
    • Risques d'eczéma de contact.
    • Mauvaise circulation sanguine.


     

    Conséquences psychologiques

    La transpiration excessive peut perturber la qualité de vie des personnes touchées. Une transpiration excessive peut entrainer de véritables désordres psychologiques handicapant la vie quotidienne, que ce soit dans la privée ou professionnelle. Les personnes atteintes se sentent mal dans leur peau, n'osent plus affronter le regard des autres. Certaines s'isolent, ne veulent plus sortir de peur d'affronter les moqueries des personnes qu'elles pourraient croiser.

    D'autre part, l'angoisse provoquée par la sueur aggrave davantage la production de sueur. Transpirer beaucoup trop entraine des conséquences esthétiques, relationnelles, psychologiques et même professionnelles.

     

    Transpiration des mains

    Transpirer des mains handicape quotidiennement ceux qui doivent serrer des mains par exemple. Cet excès de transpiration des mains empêche de pratiquer correctement certains métiers ou hobbies comme le piano par exemple..
     

    Transpiration des aisselles

    Transpirer des aisselles entraine de mauvaises odeurs ainsi que des auréoles sur les vêtements
     

    Transpiration des pieds

    La transpiration des pieds provoque de mauvaises odeurs mais également des infections bactériennes ou des mycoses. L'apparition d' un eczéma au niveau des pieds est favorisé par une transpiration excessive.
     

    Stress et émotions

    Stress, angoisse, fatigue, la peur, choc psychologique et la peur engendrée par l'excès de transpiration sont des facteurs pouvant aggraver cette situation.
     

    Pour en savoir plus


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    Prendre soin de soi, surtout quand on ne va pas bien

    Encore une évidence ? Oui, mais mille fois contredite par l’observation. La plupart des anxieux et des déprimés font exactement l’inverse. Plus ils vont mal, plus ils se maltraitent (en ne voyant plus leurs amis, en ne pratiquant plus leurs loisirs préférés…) et plus ils se maltraitent, plus ils vont mal.

    Le cercle vicieux est alors enclenché. Faire des choses agréables lorsqu’on ne va pas bien ne relève pas de l’évidence, car on n’en a pas envie. Or, tous les travaux disponibles montrent qu’il faut réamorcer cette envie par des efforts initiaux (telle la remise en marche d’un moteur qui a calé). Et qu’il ne faut pas se tromper d’objectif : lorsque l’on va mal, le but des activités agréables n’est pas de nous rendre heureux, mais d’empêcher le mal-être de s’aggraver ou de s’installer.


     Pas de perfectionnisme ni d’obsession du bien-être

    Flaubert, en parlant du bonheur, écrivait : « As-tu réfléchi combien cet horrible mot a fait couler de larmes ? Sans ce mot-là, on dormirait plus tranquille et on vivrait à l’aise. » (in “Dictionnaire des idées reçues”, Maxi-Livres, 2001) Inutile de prendre le cher Gustave à la lettre, mais tout de même… La recherche du bien-être ne doit pas virer à l’obsession, et le droit au bonheur – inscrit par exemple dans la constitution américaine – ne doit pas se transformer en « devoir de bonheur », selon l’expression de l’écrivain Pascal Bruckner.

    D’autant que le sentiment de malheur, qui fait partie de l’existence, peut parfois être utile, en nous faisant réfléchir ; ou nécessaire, en nous faisant ouvrir les yeux sur des réalités désagréables. Nous ne pouvons pas éviter sa rencontre, mais il est à notre portée d’en faire un bon usage.


     Face aux soucis quotidiens, réfléchir, ne pas ruminer

    L’étude du psychisme des anxieux montre qu’ils ont toujours des tracas en tête, mais que, paradoxalement, jamais ils ne les abordent efficacement : leurs ruminations ne leur apportent pas de solutions. C’est que la vocation du souci est d’être un signal d’alarme (attirer notre attention sur un problème) et non une façon de voir le monde ou de faire face à ses problèmes. Voilà pourquoi l’un des objectifs prioritaires des psychothérapies, notamment cognitives, est d’amener les personnes à considérer leurs malheurs comme des problèmes à résoudre et non comme des malédictions.

    On utilise alors une démarche dite "socratique", qui consiste en un questionnement serré sur ces inquiétudes : qu’est-ce qui relève des faits et qu’est-ce qui relève de l’interprétation ou de l’anticipation ? Est-ce que continuer à me faire du souci m’apporte quelque chose ? Quel est mon scénario catastrophe ? Quelles sont les chances qu’il survienne dans ma vie ? Etc. Rude, mais instructif.


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  • Pourquoi on a du mal à prendre soin de soi

    Se détendre, bien manger, prendre le temps de lire, se faire masser… Nous savons tous que notre bien-être dépend de notre capacité à nous traiter avec douceur et bienveillance. Mais de la théorie à la pratique, il y a un pas, parfois très difficile à franchir.

    Flavia Mazelin-Salvi

     
     

    On s’identifie trop à son corps

    « Il y a deux façons de vivre son corps, explique le psychanalyste J.-D. Nasio. Soit en l’oubliant, et là j’identifie mon corps à mon être et je me dis que “je suis mon corps” ; soit en pensant à lui, et là je tiens mon corps pour mon bien le plus précieux, et je me dis que “j’ai un corps”. »

    Plus concrètement, cela signifie que lorsque nous ne faisons qu’un avec notre corps, nous ne pouvons pas nous dédoubler, et donc le prendre comme objet de soins. En revanche, si nous avons conscience d’avoir un corps, un « maître souverain », comme le définit le psychanalyste, qui a le pouvoir de prolonger ou d’arrêter notre vie, alors nous pouvons le traiter avec tous les égards qu’il mérite.

    Mais prendre soin de soi n’est pas seulement une affaire entre soi et soi. Pour Robert Neuburger, psychiatre et psychothérapeute (auteur, notamment, des Territoires de l’intime, Odile Jacob, 2000), cette démarche n’a de sens que dans le cadre d’une relation. « L’être humain ne peut pas “se faire exister” par lui-même, il ne peut pas se passer de l’autre. C’est pourquoi on prend soin de soi non pour soi, mais en fonction du regard des autres. Pour préserver une appartenance. »

    Si l’on ne se sent pas assez important, si l’on doute de sa valeur, si l’on n’a pas trouvé sa place, prendre soin de soi n’a pas de sens. « Après mon divorce, je me trouvais moche, sans intérêt, se souvient Agnès, 44 ans. Prendre soin de moi à cette époque, ça voulait dire aller chez le coiffeur pour que ma fille ait quand même une image positive de sa mère. C’est aussi pour elle que je mettais du rouge à lèvres. »


    On a trop écouté papa et maman

    Si du regard des autres dépend le regard que nous posons sur nous, c’est le regard parental qui, le premier, nous permet de développer une relation bienveillante – ou non – avec notre corps. « Savoir s’occuper de soi ou se négliger dépend à la fois de notre histoire personnelle et de notre éducation, analyse la psychothérapeute Michèle Freud (auteur de Mincir et se réconcilier avec soi, Albin Michel, 2003). La perception de soi est façonnée par des mots, des gestes et des regards perçus dans l’enfance.

    Si cette expérience a été satisfaisante, nous pourrons construire une image saine de notre corps et une bonne estime de soi. Si ce n’est pas le cas, la relation au corps sera plus difficile, et on préférera oublier ce mal-aimé de différentes manières : mauvaise nourriture, surmenage, absence d’hygiène de vie, etc. »

    A ces données de départ, souligne Michèle Freud, viennent s’ajouter les messages positifs ou négatifs transmis par notre éducation. « Ce conditionnement détermine nos comportements : ne pas oser prendre du temps pour soi sans culpabilité, considérer que s’occuper de soi est une perte de temps, une preuve d’égoïsme, associer repos et paresse… » Toutes ces croyances, plus ou moins conscientes, peuvent nous rendre sourds à nos besoins et freiner notre aspiration au mieux-être.

    Evelyne, 36 ans, pose un regard à la fois envieux et un peu méprisant sur « celles qui se chouchoutent comme dans les magazines féminins ». « Des masques, des massages, du yoga…, quand travaillent-elles ? Je gère une entreprise d’informatique de vingt personnes, j’ai deux enfants, je n’ai vraiment pas le temps de me dorloter ! » Mais Evelyne n’est aveugle ni sur son histoire, ni sur la façon dont elle a dû s’imposer dans un milieu très masculin. Son père, ex-chef d’entreprise, l’a toujours considérée comme son « héritier ».

    « Pas “héritière”, précise-t-elle en souriant. Chez nous, la valeur absolue, c’est le travail et la réussite sociale. Quand mes copines se pomponnaient pour faire la fête, je bossais pour préparer mon master aux Etats-Unis. Inutile de dire que le maquillage et les fringues, c’étaient les cadets de mes soucis ! Aujourd’hui pourtant, j’aimerais être plus douce avec moi, plus sensible et moins cérébrale, mais c’est trop tard, les mauvaises habitudes sont prises ! »


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  • Jean-Jacques Goldamn a fait savoir hier soir qu'il allait saisir un avocat pour demander le retrait d'un clip réalisé par les partisans de Patrick Balkany qui reprend l'air d'une de ses chansons.

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    Jean-Jacques Goldamn ne veut pas que ses chansons soient associées aux élections municipales ! Le chanteur, qui sera ce vendredi sur TF1 à l'occasion du spectacle des Enfoirés, a fait savoir qu'il allait saisir un avocat pour demander le retrait d'un clip réalisé par les partisans de Patrick Balkany pour soutenir sa candidature à la mairie de Levallois-Perret. Le clip reprend l'air et une partie des paroles d'un des titres de Jean-Jacques Goldamn : "Tu es de ma famille". Même si les couplets ont été modifiés pour l'occasion, le refrain et l'air restent exactement les mêmes, ce qui a, selon le Canard Enchaîné, rendu Jean-Jacques Goldamn "furax."

    La Sacem, la société de protection des auteurs a également donné son point de vue sur cette affaire via Twitter. "Pour le clip de Balkany on a pris un avocat pour que cette chanson soit enlevée car les paroles ne sont plus les mêmes," a expliqué la Sacem. Isabelle Balkany, la femme de Patrick Balkany avait, elle, été très touchée lorsqu'elle avait découvert samedi 8 mars ce clip réalisé par les partisans de son mari. "#Levallois sur un air de Goldman revisité, émouvant témoignant des élus et militants pour Patrick Balkany, MERCI," avait écrit la femme du candidat sur son compte Twitter.


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  • Maire d'un village sans habitant, martyre de la Première Guerre mondiale

    • Home ACTUALITE Politique
      • Par
      • <time data-ago="il y a 17 heures" data-original=" le 12/03/2014 à 16:05" datetime="2014-03-12T16:05:59+01:00" itemprop="datePublished"></time>
    <figure class="fig-photo"> Jean-Pierre Laparra, en 2008.<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    Des communes du nord-est de la France détruites pendant l'offensive allemande ont conservé leur maire, même en l'absence de bâtiment et de population.

     
     

    Le maire de Fleury-devant-Douaumont ne fera jamais campagne. Il sera, pourtant, sans doute reconduit dans ses fonctions. Jean-Pierre Laparra est un maire un peu particulier: il n'a pas d'électeurs. Tous les habitants de sa commune ont déserté les lieux il y a près d'un siècle, pendant la Première Guerre mondiale.

    «J'attends sereinement le mois de mars», explique Jean-Pierre Laparra, à propos de la prochaine échéance électorale. Il n'aura pas à faire face au verdict des urnes, mais à celui d'une personne: la préfète de la Meuse. «Pour être reconduit dans nos fonctions, nous devons justifier de l'activités, des travaux effectués sur notre commune et de l'utilisation du budget», explique-t-il. Pas de programme, mais une lettre de motivation. Ils sont cinq autres comme lui, à être maire d'une commune sans administrés, héritiers d'une histoire en partie oubliée: celle des villes détruites pendant la Première Guerre mondiale.

    En 1914, Fleury, petite commune de la Meuse, compte 420 habitants. C'est ce que l'on appelle un village-rue, construit le long d'une voie principale. Depuis la fin du XIXe, le village connaît un certain dynamisme: des ouvriers de toute la France viennent prêter main-forte à la construction d'une série de forts autour de Verdun. Ils font vivre les petits commerces de la commune. Si Fleury est relativement épargnée au début de la guerre, la population est évacuée fin 1915. Le village est occupé par les soldats français. Les Allemands lancent alors une grande offensive: sur une bande de 5 km de large, 90.000 tonnes d'obus sont tirés de part et d'autre, le village change 16 fois de mains entre juin et septembre 1916. Il disparaît peu à peu. Après la guerre, il ne reste plus qu'un terrain lunaire, où seule la présence de quelques ruines permet de restituer l'endroit où s'élevait l'église.

    <figure class="fig-photo fig-media-full" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Cette vue aérienne, datée de 1916, du fort de Douaumont, non loin de Fleury, donne une idée de l'état de la région.<figcaption class="fig-media-legende">

     

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    Ces zones dévastées, dont le sol regorge d'obus non explosés, sont placées en zone rouge: impossible d'y réimplanter la moindre activité. En 1919, pour gérer le patrimoine et les indemnités des personnes lésées, des commissions municipales sont mises en place. Avec le temps, les zones rouges ont peu à peu disparues. Les commissions municipales également: soit les terrains des communes ont pu être rebâtis et une municipalité traditionnelle mise en place, soit leur territoire a été rattaché à une autre, et ont ainsi disparu. Aujourd'hui, six subsistent (1), en France, toutes situées dans la Meuse, dont fait partie Fleury-devant-Douaumont.

    Dans les faits, ces maires ont quasiment toutes les attributions des autres. «Mon prédécesseur a même célébré un mariage», se souvient Jean-Pierre Laparra. À la différence de leurs collègues élus, ils ne font pas partie des grands électeurs appelés à désigner les membres du Sénat et ne peuvent parrainer un candidat aux présidentielles. Ils ne siègent pas dans la mairie: elle a été détruite pendant la guerre. C'est leur domicile personnel en qui en fait office. Dans les délibérations de la communauté de communes également, leur voix est particulière: «Je n'interviens pas sur les autres sujets que le tourisme, explique le maire de Fleury. J'ai mon avis, mais n'étant pas élu, je me range toujours du côté de la majorité.»

    <figure class="fig-photo fig-media-full" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Aujourd'hui, les panneaux indiquent l'emplacement des rues de la ville disparue.<figcaption class="fig-media-legende">

     

    </figcaption></figure>

    C'est autant sa passion de l'histoire que l'histoire de sa famille qui a poussé ce dernier a devenir maire de Fleury-devant-Douaumont. «Mon arrière-grand-père et mon grand-père, ouvriers carriers dans les Charentes, sont venus s'y installer aux alentours de 1910.» Après la guerre, l'histoire de la famille y fut de nouveau liée: «Mon père est devenu membre de la commission municipale dans les années 1970, jusqu'en 2000. Je l'ai alors remplacé et suis devenu maire en 2008.»

    La période qui s'ouvre sera riche pour Fleury-devant-Douaumont et les autres communes de la région. «On sent déjà l'effet du centenaire de la Première Guerre mondiale: la fréquentation touristique est en hausse, et c'est sans doute un début. Pour nous, le moment le plus important se produira en 2016, pour les 100 ans de la destruction de nos communes.» Car, outre la fonction administrative, le plus important, pour ces maires, c'est de transmettre: «S'il n'y a plus de personnes ayant vécu cette période, il reste des témoins indirects, tels que moi, qui on pu les questionner, raconte Jean-Pierre Laparra. Il raconter comment des familles qui vivaient en paix et dans le calme ont été chassées et traumatisées par ce conflit. Nous sommes des passeurs de mémoire.»

    (1) Beaumont-en-Verdunois, Bezonvaux, Cumières-le-Mort-Homme, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux et Louvemont-Côte-du-Poivre.


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