• Le bonheur


    Les enjeux de la notion – une première définition


                Le bonheur est souvent conçu comme étant une fin ultime de la vie humaine (c’est ce qu’on appelle eudémonisme). Il se distingue des fins partielles, c’est-à-dire des fins qui à leur tour deviennent des moyens en vue de fins plus élevées (par exemple la richesse). Le bonheur est la fin la plus haute, une fin que l’on recherche pour elle-même, une fin en soi. Cependant, une fois cela reconnu, nous n’avons encore rien affirmé de la nature du bonheur. Si l’on se fie au sens commun, on pourra alors penser que le bonheur consiste dans l’assouvissement intégral des besoins et désirs. Le bonheur est ce qui nous comble. Si nous acceptons une telle définition, n’allons-nous pas être condamné à ne jamais être heureux ? En effet, la satisfaction complète des désirs semble impossible dans la mesure d’une part où l’assouvissement d’un désir est très souvent l’origine d’un nouveau désir de telle manière que la quête du bonheur serait sans fin, et que, d’autre part, tout choix d’un projet de vie semble impliquer qu’un privilège soit donné à certaines aspirations, au détriment d’autres. De plus, le fait que le bonheur soit communément conçu comme un état stable et permanent, comme une « paix intérieure », montre bien qu’il ne saurait être la simple conséquence de la satisfaction des désirs car ceux-ci sont justement ce qui ne cesse de venir perturber tout « repos » dans un état déterminé. En ce sens, le bonheur est-il bien plutôt la conséquence d’une maîtrise des inclinations, d’une faculté (souvent dite morale) de supprimer les désirs qui viendraient troubler cette « paix ». Cependant, cette conception pose des difficultés équivalentes à la précédente car la possibilité d’exercer un empire sur tous nos désirs ne semble pas moins hors de portée que celle de tous les satisfaire. Nous allons voir dans ce cours que la problématique du bonheur se situe au croisement de deux autres problématiques, difficilement conciliables, celles du plaisir et celle de la moralité. Or, c’est justement cette position « inconfortable » qui confère à la question du bonheur son statut éminent.

    Le bonheur – entre plaisir et vertu


    « Un plaisir pourrait s’identifier avec le plus grand bien, même en admettant que la plupart des plaisirs se trouvent être absolument mauvais. Pour cette raison, tout le monde estime que la vie heureuse est agréable, attendu qu’on unit la notion de plaisir à celle de bonheur, et l’on a parfaitement raison. Aucune activité, en effet, n’est complète quand elle est contrariée, et le bonheur présente le caractère d’être complet. Ainsi l’homme heureux a-t-il besoin que les biens corporels, les biens extérieurs et ceux de la fortune se trouvent réalisés pour lui sans difficultés » Aristote, Éthique à Nicomaque.


                « N’est-il vrai que, nous autres hommes, désirons tous être heureux ». Ces paroles sont de Platon. Le bonheur, conçu comme ce qui oriente et détermine les actions humaines, doit faire l’objet de profondes réflexions. Il s’agit tout d’abord pour Platon de s’opposer aux sophistes dont il résume les positions dans plusieurs de ses dialogues. Pour eux, le bonheur dépend de la fortune (au double sens du hasard et de la possession des biens matériels). Notons que l’étymologie du mot français « bonheur » n’est pas étrangère à cette signification : « bonheur » vient du latin bonum augurium qui signifie « bon présage ». Les sophistes, comme en témoigne Calliclès dans le Gorgias, affirment que le bonheur est tributaire de ce que la nature a conféré à chaque homme ; est heureux celui chez qui, par nature, existe un équilibre entre les désirs et les facultés. En effet, le bonheur ne se goûte qu’à condition que les désirs n’aillent pas au-delà des possibilités de leur satisfaction. Selon cette optique, sera le plus heureux celui qui aura les désirs les plus grands et le plus de moyens de les assouvir (un tyran par exemple). Le bonheur est donc inséparable du plaisir (c’est ce qu’on appelle l’hédonisme) et, plus encore, se mesure à l’intensité de ce plaisir. Socrate cherche à faire entendre à Calliclès que les désirs ont quelque chose d’incontrôlable et qu’ils tiennent en leur pouvoir celui qui s’adonne à la jouissance sans limites, le « débauché ». Dans le Philèbe, Socrate se livre à une critique d’une plus grande portée. Le plaisir, dit-il, appartient au genre de l’illimité, ce qui implique qu’il ne possède pas une nature propre et ne peut par conséquent pas être un bien en lui-même. En effet, jouir ne va pas sans le sentiment de la jouissance, anticiper ou se remémorer un plaisir ne va pas sans la pensée de ce plaisir, etc. La « vie de plaisir » est marquée du sceau de l’incomplétude. Dans d’autres textes néanmoins, notamment le Protagoras, Socrate esquisse une autre compréhension du plaisir. Un plaisir peut être bon lorsqu’il contribue au bonheur de l’individu ; il est mauvais lorsqu’au contraire il met en danger ce bonheur tout en paraissant le servir. Il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas ici d’un rétablissement dans ses droits du plaisir des sophistes; ce qui est en question ici c’est un plaisir rationnel. Il n’en reste pas moins que pour Platon (se séparant en cela de Socrate), le bonheur ne dépendra aucunement du plaisir mais seulement de la présence en l’âme du bien qui lui est propre, la justice : « L’homme le plus heureux est celui dont l’âme est exempte de l’âme.


                Selon Aristote, la recherche du bonheur est recherche du souverain bien, c’est-à-dire du bien qui n’est recherché que pour lui-même et que rien d’extérieur ne rend plus désirable qu’il n’est par lui-même. Aristote prend soin de préciser que ce bonheur est propre à l’homme ; en ce sens, il consiste nécessairement en des actions qui expriment l’essence de l’homme. Le bonheur repose par conséquent sur la conformité à la raison et la vertu. Les actions vertueuses dépendent d’une rationalité pratique baptisée prudence (phronèsis). Ajoutons que le bonheur en tant qu’il se manifeste dans les actions, ou plutôt en tant qu'il est l’activité elle-même, ne se mesure qu’à l’aune d’une vie entière ; ce n’est qu’au terme de la vie d’un homme qu’on peut savoir s’il a été heureux. Pour Aristote, le bonheur est donc profondément lié à la rationalité (à cette rationalité spécifique qui s’exerce dans le domaine des actions) ; mais cela ne signifie pas pour autant que le plaisir en soit exclu ; au contraire, Aristote affirme d’une part que la vertu ne suffit pas au bonheur et d’autre part que le bonheur exige un corps en bonne santé, des biens extérieurs, en résumé de la fortune (de la « chance »). L’infortune, les maux, sont incompatibles avec le bonheur ; le plaisir ne l’est pas bien qu’il puisse le devenir lorsqu’il excède toute mesure.


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  • Ingrédients (pour deux personnes)
    1 oignon coupé en dés.
    Du porc en dés
    5 cuillères à soupe de sauce soja
    5 morceaux de sucre
    1 cube de bouillon de volaille
    1 cuillère à café d'épices (selon vos goûts, du curry par exemple)

    Dans un premier temps, faîtes cuire votre oignon dans un filet d'huile puis y ajouter les dés de porc. Les faire cuire jusqu'à ce que l'extérieur soit blanchi mais pas complètement, la viande doit, pour l'instant rester saignante (ne vous iquiétez pas, je ne vais pas vous filer un ver solitaire, on reviendra à cette cuisson un peu plus tard).

    Maintenant il faut préparer le bouillon. Faîtes dissoudre votre cube dans un grand verre d'eau bouillante puis ajoutez la sauce soja.

    Puis, on en vient à notre fameux caramel ! Faîtes chauffer un verre d'eauet, tout en remuant sans cesse, ajoutez-y votre sucre. Quand ce liquide épaissie et tourne au roux, ajouter d'un coup la préparation de bouillon - remuez toujours afin que les deux liquides se mélangent. Si le caramel durcit continuez toujours à remuer rapidement, il devrait fondre de nouveau avec le bouillon qui chauffe.

    Une fois votre mélange plutôt homogène, ajoutez ce que vous aviez mis de côté plus tôt, c'est à dire la viande avec l'oignon. Laissez bouillir le tout.

    Votre plat est prêt quand la viande est totalement cuite.

    Servez ceci avec du riz ou encore avec des nouilles chinoises - c'est délicieux !


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    recette Crème au chocolat de cyril lignac

     
     

    2 oeufs
    4 jaunes d'oeuf
    55 grammes de sucre glace
    15 cl de lait
    35 cl de crème fraiche épaisse
    120 g de chocolat noir

     

    Préparation:

    Préchauffez le four à 130 degrés.

    Dans un saladier, battez les oeufs et les 4 jaunes avec le sucre. Dans une casserole, mettez le lait et la crème fraiche et faites chauffer jusqu'à un début d'ébullition. Coupez le feu et ajoutez le chocolat. Mélangez bien pour le chocolat fonde et le mélange devienne homogène. Versez petit à petit le chocolat sur le mélange oeufs-sucre et mélangez. Passez à la passoire pour retirer l'écume.

    Faites cuire au four pendant 35 minutes. Attendez une heure avant de verser dans des ramequins ou verrines. Réfrigérez au moins 3 heures avant de servir.


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  • Avant tout, c'est un des régimes sincère et honnête qui vous permet de maigrir vite et bien: pas d'artifices, ni de recettes ou d'associations longues ou compliquées. Il s'agit de consommer des produits simples, faciles à trouver, au cours de repas variés et qui conviennent à tous. C'est donc plus qu'un régime pour maigrir vite, c'est une nouvelle hygiène de vie, un avenir repensé. Vous allez découvrir comment mieux équilibrer votre assiette...et faire un régime efficace pour retrouver votre ligne !

     

      

    La démarche est facile : il s'agit d'acheter des produits alimentaires courants, dans votre magasin habituel et de les cuisiner de manière plus saine !

    Votre organisme, équilibré par une alimentation saine, saura mieux vous protéger du stress et vous préserver des maladies liées à notre nourriture. Vous allez connaître un regain d'énergie et vous dormirez mieux.

    1-prendre un petit déjeuner le matin avec un laitage une boisson chaude 2 tartines de pain et 10gr de beurre + un fruit.

     

    Le midi 100gr de crudité 125gr de (viande, ou poisson ou jambon ou 2 œufs) cuisson vapeur ou papillote

    150gr de féculent, une part de fromage allégé, un fruit ou compote sans sucre ajouté.

     

     Le soir un potage ou petite salade (100gr de viande blanche ou poisson) avec 150gr de légumes au choix, 30gr de pain, un yaourt ou fromage blanc ou petit suisse.

    ce qui est le plus dangereux c'est le grignotage avec trois repas par jour cela suffit pour vous sentir mieux et si vous ne manger pas entre les repas vous aurez faim et vous mangerez plus equilibré !

    vous pouvez ajoutez un peu d'huile pour vos salades et crudité une cuillere a soupe suffit !


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  • Légumes de printemps


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    Il suffit de quelques rayons de soleil et voilà que les légumes de printemps prennent leurs quartiers sur les étals du maraîcher. Crus ou cuits, on les apprécie pour leurs saveurs et leur fondant. En bonus, ils sont excellents pour la santé. Tous à vos paniers !

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     - Légumes de printemps

    Retrouvez toutes nos recettes à base de navets, petits pois, carottes, épinards, asperges, fèves

    Qu’appelle-t-on « légumes de printemps » ?
    Dès le mois d’avril, les légumes de printemps dits « légumes nouveaux » font peau neuve ! Parmi eux : asperges, fèves, carottes, petit-pois, oignons, radis, artichauts, épinards ou encore pommes de terre…de saison ou « primeurs », lorsqu’ils sont récoltés avant maturité. Cueillis très jeunes et vendus aussitôt, ces derniers ont une texture tendre et savoureuse.

    Il suffit de quelques rayons de soleil et voilà que les légumes de printemps prennent leurs quartiers sur les étals du maraîcher. Crus ou cuits, on les apprécie pour leurs saveurs et leur fondant. En bonus, ils sont excellents pour la santé. Tous à vos paniers !

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    Navets : Gorgé d’eau, le navet est une racine potagère charnue. Il existe une trentaine d’espèces dans le monde. La plus connue : le « milan », un navet blanc à col violet et aplati. Le « nancy » et le « norfolk » sont tout ronds, le « nantais » et le « croissy », eux, sont allongés et blancs. Plus rares, le navet jaune (boule d’or) et le noir. Dans tous les cas, choisissez-les fermes et bien charnus.
    Petits pois : Enfermés à l’intérieur d’une cosse, les petits pois primeurs sont à l’honneur de mai à juin. Leur « enveloppe » doit être lisse, ferme et d’un beau vert franc. Cru, le petit pois présente une délicate saveur sucrée. Attention, il ne doit surtout pas être farineux et le mieux est de le consommer très rapidement après achat.
    Fèves : « A point » de mars à juillet, les fèves fraîches sont des graines ovales, aplaties et légèrement gondolées contenues dans de grosses gousses vertes. On les consomme crues (à condition d’enlever leur peau épaisse). Les toutes premières fèves sont récoltées quasi immatures et, lorsqu’elles se sont bien développées, on les mange cuites.
    Carottes : Plante potagère et racine, la carotte se consomme cuite ou crue. Choisissez les plus belles : d’une couleur orange vif (riche en carotène) avec des fanes fraîches et souples et de préférence vendues en bottes. En avril, les carottes « primeurs » sont courtes, tendres et sucrées. On en récolte deux variétés : les « grelots » (très parfumées) et « bellot ». De mai à juin, la carotte se fait « nantaise ». Plus on avance dans l’année, plus elles s’allongent et deviennent grassouillettes.
    Epinards : Ce légume-feuille léger et plein de fibres se caractérise par ses généreuses feuilles vert foncé, lisses ou bombées. On le récolte toute l’année mais le printemps voit apparaître les jeunes pousses, les meilleures en salade ou en garniture.
    Asperge : Cette plante potagère se constitue d’une tige (qui s’allonge sous terre) surmontée d’un bourgeon. Préférez-la bien droite, ferme et cassante, avec un bourgeon aux écailles serrées. De mars à fin juin, on en cultive 3 variétés. L’asperge blanche est plutôt grosse et moelleuse. L’asperge violette, cueillie juste après avoir pointé à la surface, est fruitée et savoureuse. La verte, assez longue, est tendre. On peut également récolter des asperges sauvages au goût un peu amer.
    Radis : Ce légume-racine est récolté toute l’année mais il est meilleur de mars à août. Préférez-le petit car les gros, trompeurs, sont parfois creux, mous et fades. Il existe plusieurs types de radis. Le Daikon, le radis d’Asie, est long et blanc. Le radis noir, récolté entre septembre et mars, est grossier, trapu et très piquant. Enfin, le radis traditionnel présente diverses variétés : le radis cerise (rouge écarlate), le national (au bout blanc), le gaudry (rond, rouge à bout blanc) et le radis de 18 jours (rose au bout blanc).
    Pommes de terre : Récoltée avant le 31 juillet, c’est-à-dire avant maturité, la pomme de terre est appelée « primeur » ou « nouvelle ». Passée cette date, les pommes de terre que vous trouverez sur les étals seront « de conservation ». Les variétés les plus courantes sont : la roseval (avec sa peau rouge à rosée), l’amandine, la charlotte et la ratte du Touquet. Attention, veillez à ce que votre pomme de terre soit ferme et sans germes.

    On les cuisine crus ou cuits ?
    Les « cuits » : Navets, asperges et pommes de terre se mangent cuits tandis que pour les épinards, carottes, fèves et petits pois, c’est au choix ! A la cuisson, veillez à respecter certaines consignes afin de bien conserver saveurs et nutriments. Inutile de les éplucher (sauf l’asperge blanche), un rapide lavage suffit. Et, si la peau présente des petites aspérités, il est possible de les gratter avec un couteau. La cuisson des primeurs et légumes de printemps se fait de préférence à la vapeur ou à l’étouffée. A la vapeur, on les déguste légèrement croquants avec une cuillère à café d’huile d’olive et du sel. A l’étouffée, pour une texture fondante, on rajoute des petites herbes, un petit peu de liquide et on laisse mijoter.

    Les « crus » : Pour mesurer toute la saveur des légumes de printemps, rien ne vaut un « croc » tout cru. Petits pois et fèves (dont on a enlevé la peau épaisse) donnent un coup de pep’s à vos salades, assiettes de pâtes et plats de légumes cuits. Les radis, eux, se dégustent, à la croque au sel avec un peu de beurre. Les jeunes pousses d’épinards font leur effet en salade tandis que les carottes se croquent à toutes les sauces et même épluchées en fines lamelles, type tagliatelles.

    Comment les assaisonner ?
    Cuits à la vapeur, leurs meilleurs alliés sont l’huile d’olive et le beurre, tout simplement ! Du jus de citron frais, quelques herbes du potager et du gros sel apportent un petit goût acidulé. Et sautés au wok, avec quelques petits oignons et une noisette de beurre, c’est parfait !

    Crus. Tout est possible… Une sauce au yaourt, jus de citron et ciboulette, une vinaigrette à la moutarde ou de la tapenade… Varions les goûts et les couleurs.

    Vite, allez jeter un œil sur nos recettes à base de navets, petits pois, carottes, épinards, asperges, fèves

    Il suffit de quelques rayons de soleil et voilà que les légumes de printemps prennent leurs quartiers sur les étals du maraîcher. Crus ou cuits, on les apprécie pour leurs saveurs et leur fondant. En bonus, ils sont excellents pour la santé. Tous à vos paniers !

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