• Redoine Faïd : les coulisses d'une cavale

    Porteur d'une perruque, le braqueur chauve était planqué depuis au moins quatre jours dans un hôtel de Pontault-Combault où il a été interpellé avec un jeune complice. La police pense que le fugitif, sans argent, cherchait à monter un dernier coup avant de quitter la pays.

     

    Redoine Faïd a été cueilli en plein sommeil. Peu avant 3 heures du matin, au beau milieu de la nuit, les hommes de la Brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF), appuyés par leurs collègues de l'antigang, ont encerclé l'hôtel de Pontault-Combault (Seine-et-Marne) avant de passer à l'action. «Pris de stupeur, il s'est affalé sans offrir la moindre résistance, sans dire un mot, ni prendre l'arme de poing qu'il avait à portée de main», confie au Figaro un haut responsable de la Direction centrale de la police judiciaire. Selon nos informations, le braqueur de fourgon y était retranché depuis au «moins trois ou quatre jours» avec un jeune complice, lui aussi placé en garde à vue. Ce dernier, voyou de modeste envergure, n'avait jusqu'alors jamais été vu gravitant dans le sillage de Faïd.

    Planté aux abords de la Francilienne dans une zone industrielle, l'hôtel de celui qui a été présenté comme l'ennemi public numéro 1 se trouve à quinze kilomètres à peine de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), où il est soupçonné d'avoir participé à la fusillade qui a coûté la vie à Aurélie Fouquet, fauchée par des tirs de kalachnikov en mai 2010 sur l'A4.

    « Même sa mère n'aurait pas pu le reconnaître »

    Un policier

    Pour brouiller les pistes, le fugitif qui s'était enfui de la maison d'arrêt de Séquedin (Nord), notamment en faisant sauter une porte blindée à l‘explosif, portait une perruque pour masquer sa calvitie très reconnaissable mais aussi des lunettes et il s'était laissé pousser un début de barbe. «Même sa mère n'aurait pas pu le reconnaître», affirme un policier. Lors d'une précédente cavale, Faïd, caïd de banlieue devenu virtuose de la dissimulation, avait pu fuir il y a quelques années jusqu'en Israël où il se promenait avec la kippa.

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    «Recherché depuis six semaines, il était en mode survie, observe un responsable de l'enquête. Il savait que tous les polices de France et de Navarre qui se respectent étaient à ses trousses, que des indics pouvaient le balancer à tout moment, qu'il était susceptible d'être reconnu par un chauffeur de taxi, un hôtelier ou un passant. Ou encore qu'il pouvait être trahi par un imprudent coup de fil…» Une source proche du dossier précise, sans que la police ne le confirme, qu'il aurait justement été repéré en région parisienne après avoir téléphoné à un proche.

    Depuis sa spectaculaire évasion, Redoine Faïd n'a semble-t-il pas été immobile, changeant régulièrement de «planque». «A l'évidence, il a beaucoup circulé pendant six semaines», a dit Manuel Valls sur i-Télé.

    Des armes de poing retrouvées

    «Depuis le début de l'affaire, nous disposions de multiples «tuyaux» le signalant dans le monde entier», confie-t-on à la DCPJ. On nous disait l'avoir vu aux Philippines, en Algérie, au Maroc, aux Pays-Bas, en Belgique et même en France dans la région de Bordeaux.» Autant de fausses rumeurs qui, une fois éliminées, ont permis aux policiers de se concentrer depuis plusieurs jours sur le secteur de la région parisienne où «quelques bons signaux» avaient été interceptés.

    Dans la plus grande discrétion et avec méthode, la vingtaine de limiers de la «brigade des fugitifs» a méticuleusement passé au crible «les hôtels et divers points de chutes du caïd, mais aussi la famille, les amis et les amis d'amis» pour faire tomber le braqueur dans leurs filets. «Soit un type en cavale dispose d'emblée d'un magot pour mettre au plus vite trois frontières entre lui et la police, soit il doit se reconstituer une santé financière», décrypte un commissaire. Nous n'excluons pas que Redoine Faïd était en train de préparer un nouveau braquage, peut-être monter une attaque de fourgon avant de quitter le pays.» Lors des perquisitions menées dans la nuit de mardi à mercredi, les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la criminalité organisée (Oclco) ont retrouvé au moins deux pistolets ou revolvers de 9 millimètres.

    Pendant la garde à vue, les policiers vont tenter de déterminer si le complice qui a accompagné Faïd dans sa cavale faisait aussi parti du mystérieux gang qui lui a permis de s'extraire de ses geôles à Sequedin. Au dernier stade des investigations, rien n'indiquait que l'évasion et la cavale aient bénéficié de la même logistique.


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    Les féculents, le bon carburant

    Riz, blé, maïs, pommes de terre, lentilles, haricots, pois chiches… La liste des féculents est longue et variée. Tous représentent une source d’énergie indispensable. Il suffit de bien les connaître pour mieux les préparer.  

    LES FÉCULENTS, LE BON CARBURANT

    Les féculents, le bon carburant© Stockbyte

    QUI SONT LES FÉCULENTS ?

    Sous cette catégorie, on désigne tous les aliments riches en glucides complexes. Contrairement aux glucides simples ou « rapides », ces sucres autrefois dits « lents » sont digérés plus longuement avant d’être absorbés, ce qui permet d’apporter à l’organisme de l’énergie de manière diffuse (contrairement aux glucides simples, rapidement absorbés et utilisés par le corps). 
    Les glucides représentent une des principales sources d’énergie pour les muscles (dont le muscle cardiaque) mais aussi pour le cerveau et le système nerveux (le cerveau consomme environ 100g de glucides par jour). 
    Les glucides doivent représenter la moitié de nos apports alimentaires quotidiens. Aujourd’hui les glucides complexes ne sont pas consommés en quantité suffisante. Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande de consommer des féculents à tous les repas pour en augmenter notre consommation. 
    Tous les féculents ont en commun de contenir de l’amidon, un glucide qui doit être cuit pour être digéré, mais bénéfique pour l’organisme. 

    On distingue trois familles de féculents :
    Les céréales : avoine, blé, maïs, orge, riz… sous toutes leurs formes (farine, semoule, pâtes, galettes, pain…)
    Les pommes de terre 
    Les légumes secs et légumineuses : haricots secs, fèves sèches, pois chiche, pois secs, lentilles, graine de soja, flageolets, pois cassés…

    Les féculents, en particulier les légumes secs, sont également riches en protéines végétales.

     

    QUELLE QUANTITÉ DE FÉCULENTS CONSOMMER ?

    Pas question de bannir les féculents de notre alimentation, même en cas de régime, d’autant plus qu’ils ont la propriété d’être rassasiants !
    N’hésitez pas à consommer une part de féculent (100 à 150 g cuits) à chaque repas en les variant : du pain complet ou des céréales au petit-déjeuner, et pour les repas principaux, il est possible de les combiner avec des légumes ou de consommer un morceau de pain s’il y a des légumes en plat. 

     

    PRIVILÉGIEZ LES CÉRÉALES COMPLÈTES

    Contrairement aux céréales « blanches », les céréales complètes apportent des fibres, qui régulent le transit intestinal, des minéraux et des vitamines du groupe B. 
     

    FOCUS SUR LES PÂTES

    Issues du blé, les pâtes appartiennent à la catégorie des céréales. 
    Contrairement aux idées reçues, les pâtes ne font pas grossir si elles sont consommées en quantité normale et sans excès de graisses (beurre, sauces, gruyère râpé…). Attention toutefois, elles peuvent ne pas convenir aux personnes intolérantes au gluten.

     

    LES POMMES DE TERRE

    Parfois assimilée à un légume, la pomme de terre appartient à la famille des féculents par sa richesse en amidon (glucide complexe). Elle est aussi riche en vitamine B1, importante pour la transformation des glucides en énergie. Comme pour les pâtes, son apport calorique peut varier du simple au double selon la cuisson et l’accompagnement. Par exemple, cuites à l’eau, les pommes de terre n’apportent que 80Kcal pour 100g. On préfèrera donc les cuisiner vapeur, à l’eau, en salade ou au four. L’assiette devient plus riche dès lors qu’on en fait de la purée ou un gratin. Inutile de rappeler que les frites et les chips sont plus grasses. Saviez-vous d’ailleurs que les chips (568 Kcal/100g) étaient plus caloriques que les frites (274 Kcal/100g) ? 
     

    ABUSEZ DES LÉGUMES SECS !

    On les appelle aussi légumineuses et on a tendance à les oublier… Ce sont les haricots, les fèves, les lentilles, les pois chiches, le soja, les flageolets... Ils présentent l’avantage d’être plus riches en protéines végétales que les autres féculents. Ils constituent également une source de fer, d’acide folique, de vitamine B, de magnésium, de potassium, de zinc et de cuivre. 
    Consommés avec d’autres céréales (exemple : riz au soja), ils constituent une assiette complète. Ils facilitent la satiété et leurs glucides sont absorbés très lentement par l’organisme.


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    Des centaines de rescapés du pire accident industriel au Bangladesh bloquaient mardi un accès routier central pour réclamer arriérés de salaires et dédommagements tandis que le bilan de l’effondrement de l’immeuble textile dépassait désormais les 700 morts.

    Cet immeuble, le Rana Plaza, situé dans la banlieue de Dacca, abritait cinq ateliers de confection. Lorsqu’il s’est effondré comme un château de cartes le 24 avril, plus de 3.000 ouvriers étaient au travail alors que des fissures avaient été constatées la veille sur le bâtiment.

    La plupart des ouvriers travaillant pour des marques occidentales d’habillement, telles que le britannique Primark et l’espagnol Mango, étaient payés moins de 30 euros par mois, un niveau de rémunération dénoncé publiquement par le pape François.

    Avec l’arrêt brutal de leur travail, les rescapés du drame demandent maintenant aux propriétaires des ateliers de confection de leur verser de l’argent, correspondant à la fois à leurs salaires et à des dommages et intérêts pour les blessures physiques subies lors de l’effondrement du Rana Plaza.

    Selon la police, environ 400 survivants ont bloqué mardi un accès routier reliant Dacca au sud et sud-ouest du pays en organisant un sit-in.

    Les ouvriers scandaient des slogans réclamant «les salaires impayés et des dédommagements», a indiqué à l’AFP un responsable de la police locale, M. Asaduzzaman.

    Sur les lieux du drame, l’armée continuait de déblayer les tonnes de béton et de gravats, qui faisaient penser aux conséquences d’un puissant séisme.

    Selon un membre de l’armée chargée de coordonner les secours, le capitaine Shahid Ahsan Bhuiyan, «le bilan s’élève désormais à 705 morts», après un précédent bilan de 654 morts fourni lundi.

    Selon les autorités, 2.437 personnes ont été secourues saines et sauves.

    Un responsable de l’enquête a assuré que des vibrations dues notamment à de gros générateurs sont à l’origine de l’effondrement du Rana Plaza, qui était déjà très fragilisé selon des témoignages.

    Une douzaine de personnes ont été arrêtée dans le cadre de l’enquête, dont le propriétaire de l’immeuble et les propriétaires des ateliers de confection.

    Selon des responsables des secours, certains corps extraits des décombres n’avaient plus tous leurs membres, d’autres étaient retrouvés dans des états de décomposition avancés, rendant leur identification difficile.

    Les autorités ont toutefois pu identifier certaines victimes grâce à leurs téléphones portables retrouvés dans leurs poches ou à leurs badges de travail.

    L’odeur nauséabonde se dégageant des ruines obligeaient les secours à porter des masques et à utiliser des désodorisants.

    Craignant que les marques occidentales se détournent de leurs fournisseurs bangladais, le gouvernement a annoncé lundi la mise en place d’une nouvelle commission d’enquête censée inspecter les milliers d’usines textiles à la recherche d’éventuels défauts de construction.

    Le gouvernement avait fait une annonce similaire après un incendie dans une usine textile près de Dacca en novembre dernier, qui avait déjà fait 111 morts. Mais les inspections avaient été jugées nettement insuffisantes pour faire progresser les conditions de sécurité déplorables dans ce secteur industriel.

    Le Bangladesh est le deuxième pays exportateur de textile au monde, après la Chine. Cette industrie représente plus de 40% de la main d’oeuvre du pays et 80% de ses exportations.


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  • La signification du mot "bonheur" :

     

    A l'origine le terme employé était "porte veine", expression finalement plus adéquate car il s'agit bien ici de chance et non de bonheur. Avoir de la veine signifiait avoir de la chance en référence aux filons précieux trouvés dans les mines. 
    Le porte bonheur est une superstition douce, anodine, qui ne porte pas à conséquence et qui est certainement la superstition la plus couramment répendue : après tout pourquoi un Porte Bonheur ne fonctionnerait-il pas ? Alors pourquoi s'en priver ?


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    Préparationgrédients

    • 1 blanc de poulet
    • 8 grosses crevettes décortiquées ou scampis
    • 1/4 de courgette
    • 6 champignons de Paris
    • 1 sachet de Sauce Saveur à l'Ancienne au Poivre Vert avec une Touche de Crème MAGGI
    • 1/4 de carotte fraîche
    • 1 pincée de sel
    • 1 pincée de poivre
    1. Préchauffez votre four Th. 7 (200°C).
    2. Coupez le poulet en gros dés. Lavez les légumes. Pelez la carotte. Coupez la courgette et la carotte en fines rondelles. Coupez les champignons en deux.
    3. Piquez les dés de poulet, les légumes et les scampis sur des pics à brochettes en veillant à bien intercaler les ingrédients.
    4. Posez les brochettes dans un plat allant au four. Faites les cuire environ 20 mn, versez la sauce préparée selon le mode d'emploi sur les brochettes, couvrez avec un papier d'aluminium et prolongez la cuisson de 5 mn.

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