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    Pas le moral

    De temps en temps, nous avons tous des moments où nous n’avons pas le moral, voire même où nous sommes un peu déprimés. Peut-être que nous nous sentons submergés, ou nous sentons mal parce que nous n’accomplissons pas bien nos objectifs. Il y a beaucoup de raisons pour ne pas avoir le moral, et je suis pas qualifié pour discuter de toutes, de leur implications, et de leur traitement clinique. Ce dont je vais parler est de choses qui ont fonctionnées pour moi.

    Se sentir un peu déprimé peut interférer avec l’accomplissement de nos objectifs. Nous savons que nous devrions faire quelque chose, mais nous n’avons juste pas envie de faire quoi que ce soit. Cela peut durer longtemps si nous n’agissons pas. Voici quelques unes des choses qui fonctionnent le mieux pour moi :

     

    1. Faites une liste. Parfois nous sommes déprimés simplement parce que nous sommes écrasés par toutes les choses que nous avons à faire et sur lesquelles nous n’avons pas avancé. Vous pouvez utiliser GTD, mais tous les pratiquants de GTD laissent parfois leur système s’enrayer, et parfois vous n’avez juste pas l’énergie de le faire. Donc toutes les "choses" qui sont dans notre tête peuvent nous écraser. Commencez simplement en prenant une feuille de papier et un stylo, et faites une liste des choses les plus pressantes que vous avez à faire. Parfois il s’agit de choses du travail, parfois de choses dans la maison qui nous ennuient, parfois ce sont les tâches pour accomplir nos objectifs, ou une combinaison de tout cela et plus. Faire simplement cette liste peut être un grand soulagement – vous remettez les choses sous votre contrôle. Vous pouvez voir, juste en face de vous, ce que vous devez faire, et cela à lui seul peut vous libérer l’esprit.
    2. Agissez. Vous avez fait la liste, mais vous vous sentez encore écrasé ? Hé bien, commencez par la première chose à faire. C’est une tâche importante ? Cassez la en petits morceaux et faites les plus petits, quelque chose pour juste commencer. Une fois que vous avez commencé, une fois que vous agissez, vous vous sentez mieux. Faites moi confiance. Vous vous sentez peut-être encore écrasé, mais au moins vous faites quelque chose. Et une fois que vous avez commencé à faire quelque chose, vous prenez de l’élan, et cela fait se sentir bien mieux que de se sentir désolé pour nous-même.
    3. Exercice physique. Je sais, vous n’avez peut-être pas la tête à cela. Mais faites le ! Marchez, allez courir, faites de la gym, tout ce que vous voulez – sortez et faites le maintenant ! Vous n’avez pas besoin de faire une séance intensive, mais le simple fait de vous dépenser peut remonter votre moral immédiatement. Just do it !
    4. Prenez une douche et faites vous beau. Traîner dans vos sous-vêtements, en sentant mauvais, ne va rien vous faire de bien. Prendre simplement une douche, et se sentir propre, peut faire des merveilles pour votre état d’esprit. Lavez-vous les dents, peignez-vous, rasez-vous, faites ce que vous voulez afin de vous sentir propre et bien avec vous-même. Un remontant instantané !
    5. Sortez de chez vous et faites quelque chose. Parfois, si vous restez chez vous à traîner, en vous sentant déprimé, le simple fait de sortir (après vous être douché et habillé) va changer votre moral. Rester à la maison tout le temps peut vraiment vous faire déprimer, et vous pouvez ne pas le réaliser avant que vous ne soyez sorti pour faire quelque chose. De préférence quelque chose qui se trouve sur votre liste (voir le n°1).
    6. Écoutez de la musique pleine d’entrain. J’aime Brown Eyed Girl, the Kinks, the Ramones, ou un air optimiste des Beatles, mais vous pouvez avoir vos propres préférences en matière de musique qui fait se sentir bien. Quelque soit ce que vous choisissez, faites monter la pression, et laissez-vous emporter par la musique. Cela pourrait juste être ce que le docteur a mis sur votre ordonnance.
    7. Parlez-en. Vous avez une personne qui compte pour vous, un ami proche, un membre de votre famille, un collègue à qui parler ? Faites plier leurs oreilles. Ils sont là pour cela. Si vous ne le pouvez pas, il y a des numéros téléphoniques spéciaux, ou des professionnels, à qui parler. Et il y a toujours les forums de discussion. Ce sont des places géniales pour trouver quelqu’un à qui parler. Faire sortir les choses de votre tête et de votre coeur peut faire une grande différence, et peut vous enlever un énorme poids. Cela peut également vous aider à comprendre les raisons qui vous font sentir moins bien.

    Article original par Léo Babauta sur Zen Habits


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  • L’électromyogramme

    L’électromyogramme (EMG) est un examen mal connu du grand public. Il s’agit cependant un examen précieux pour l’étude du système nerveux périphérique. Il permet en particulier de repérer le siège des lésions sur le trajet d’un nerf, d’appréhender leur importance et d’en évaluer le pronostic.

     

    Lorsqu’une personne présente des paresthésies, c’est-à-dire des engourdissements, picotements, baisses de la sensibilité dans une main par exemple. Cela signe un problème sur un nerf. Mais à quel endroit se trouve la lésion : au poignet ? au coude ? à l’aisselle ? au cou ? dans la moelle épinière ? ou encore au cerveau ? Il est impossible d’en avoir la certitude, même si quelquefois l’examen de la personne oriente vers une région particulière. L’électromyogramme (EMG) fournira le renseignement avec exactitude.

    EMG

    Pour réaliser cela l’EMG va étudier la conduction du ou des différents nerfs pouvant être responsables ainsi que la contraction musculaire.

    L’examen proprement dit ne nécessite pas de préparation particulière ni avant, ni après sa réalisation. Il est simplement recommander d’éviter l’usage de pommade ou de crème pouvant fausser les résultats de l’examen. L’EMG est un examen bien supporté qui n’est pas douloureux (il n’y a pas besoin d’anesthésie) bien que n’étant pas toujours agréablement ressenti. De rares hématomes peuvent se produire quelquefois. C’est pourquoi la prise d’anticoagulant peut constituer la seule contre-indication…
    mais elle est tout de même très relative. L’EMG est réalisé par un neurologue ou un rhumatologue dans son cabinet ou dans un hôpital. Il faut en moyenne de 30 à 60 minutes pour réaliser un EMG selon l’étendue des lésions à rechercher.

    Pendant l’examen, la personne est allongée et des électrodes sont fixées successivement sur les zones à étudier. Des impulsions électriques brèves sont envoyées dans les fines aiguilles (à usage unique) où se trouvent fixés des électrodes, afin d’en étudier la transmission sur le nerf et les répercussions sur les muscles à distance.

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    L’examen se déroule en deux temps :

    • L’exploration nerveusequi étudie la conduction des différents nerfs, d’abord des nerfs moteurs (responsables de contraction musculaire) puis des nerfs sensitifs (responsables de la sensibilité). Pour cela, de brèves impulsions électriques (0,2 secondes) sont envoyées au nerf au travers des électrodes. La contraction musculaire ou la sensation sensitive induite permettra de mesurer le temps de latence (temps mis par l’impulsion pour arriver au muscle) la vitesse de conduction du nerf et l’amplitude de la réponse (importance des fibres nerveuses excitées) grâce à d’autres électrodes posées sur la peau.
    • L’exploration musculairequi étudie un muscle déterminé, d’abord au repos puis en contraction volontaire, grâce une aiguille-électrode enfoncée légèrement dans le muscle et reliée à l’appareil d’EMG. Chaque muscle étant innervé par un nerf particulier, les anomalies observées permettent d’en déduire l’importance de son atteinte.

    Ainsi, selon les troubles présentés, l’EMG s’intéressera à des régions du corps différentes : jambes, bras, mains, etc. Il n’existe donc pas d’examen standard. L’EMG est indiqué lors que l'on suspecte une atteinte de nerf ou de muscle. Il permet d’éliminer les origines psychogènes des troubles, mais aussi de déterminer l’origine physique du problème :

    • atteinte du système nerveux central : encéphale et moelle épinière.
    • atteinte du système nerveux périphérique : nerf.
    • atteinte des muscles.
    • trouble de la conduction neuromusculaire.

    Cet examen est particulièrement intéressant pour le diagnostic des myasthénies (fatigue musculaire), des myalgies (douleur musculaire), des compressions nerveuses et de certaines lésions de la moelle épinière. 

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    Au total :

    Les résultats des EMG présentent les valeurs obtenues en comparant les deux côtés successivement par exemple aux épaules, puis aux coudes et enfin aux poignets. Cette présentation permet une lecture comparative aisée et rapide.

    Le médecin regardera d’abord s’il existe une différence entre les résultats obtenus du côté droit et du côté gauche concernant la vitesse de conduction et/ou l’amplitude du potentiel. Il notera ensuite la localisation où débute l’anomalie. Comme un ralentissement ou une baisse d’amplitude du signal du nerf médian au niveau du canal carpien ou du nerf cubital au niveau du coude… indiquera que le nerf est comprimé à ce niveau. On parle alors de mono-neuropathie.

    Si tout est bien symétrique, le médecin analysera l’amplitude des réactions nerveuses et musculaires. Une atteinte distale et symétrique, surtout sensitive des quatre membres évoquera une polyneuropathie… alors qu’une atteinte à la fois distale et proximale signera une polyradiculonévrite.

    Enfin les vitesses de conduction ralenties évoqueront une atteinte des gaines de myéline (lésion démyélinisante), qui sont les gaines protectrices entourant les nerfs.

     

    Luc Bodin


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  • Les News Médicaments


    L’antiarthrosique diacéréine menacé de suspension


    vendredi 08 novembre 2013

     

    Dans un communiqué daté du 8 novembre 2013, le Comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne du médicament (EMA) recommande la suspension des médicaments contenant de la diacéréine, utilisés comme antiarthrosiques.

    L’antiarthrosique diacéréine menacé de suspension

    La diacéréine est indiquée dans la prise en charge de l'arthrose du genou et de la hanche.

    Cette recommandation fait suite à la demande de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) de novembre 2012, suite à des rapports d’effets indésirables gastro-intestinaux fréquents et parfois sévères (notamment des diarrhées profuses) et d’altérations au niveau de la fonction du foie.

    La décision sera prise en décembre 2013

    Après l’étude du dossier et le recueil d’autres données en provenance de plusieurs pays européens, le PRAC arrive à la conclusion que ces effets indésirables sont réels et estime que la balance bénéfices – risques de la diacéréine est défavorable, raison pour laquelle l’organisme recommande sa suspension "jusqu’à la production d’études mettant en évidence ses bénéfices dans une population spécifique" (de patients arthrosiques NDR).

    La diacéréine est un dérivé anthraquinonique ayant une activité anti-inflammatoire modérée. Elle est indiquée dans la prise en charge de l’arthrose de la hanche et du genou.

    Il est cependant à noter que la décision de retirer ce médicament ou non du marché sera prise lors de la prochaine réunion du CMDh (Coordination Group for Mutual Recognition and Decentralised Procedures – Human), prévue du 16 au 18 décembre 2013.

    En France, il existe 16 médicaments contenant de la diacéréine :

     

       
    DIACEREINE ACTAVIS DIACEREINE ARROW
    DIACEREINE BIOGARAN DIACEREINE CRISTERS
    DIACEREINE EG DIACEREINE EVOLUGEN
    DIACEREINE MYLAN DIACEREINE QUALIMED
    DIACEREINE RANBAXY DIACEREINE RATIOPHARM
    DIACEREINE SANDOZ DIACEREINE TEVA
    DIACEREINE WINTHROP DIACEREINE ZENTIVA
    DIACEREINE ZYDUS ART 50

     

    Dr Jesus Cardenas

    Source : Communiqué de presse du Comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) daté du 8 novembre 2013 : "PRAC recommends suspension of diacerein-containing medicines.Committee cites concerns over gastro-intestinal side effects and liver toxicity".


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    Qu’est ce que la cataracte

    La cataracte est une affection de l'œil qui correspond à une opacification progressive du cristallin, entraînant une cécité partielle ou totale selon son degré d'évolution.

    La cataracte peut être congénitale (c’est-à-dire acquise de naissance), traumatique (à la suite d’un coup reçu sur l’œil) ou spontanée, survenant avec l’âge.

    Une des causes de cataracte dite spontanée est l'exposition de l'œil sans protection adaptée aux rayons ultraviolets (UV).

     

    Qu’est qu’un malvoyant ?

    Un malvoyant est une personne qui a une mauvaise vision suffisamment marquée pour le gêner dans sa vie relationnelle professionnelle.

    Le malvoyant présente une diminution de l’acuité visuelle de loin et de prés, plus ou moins importante mais avec une conservation d’une partie de l’enveloppe de vision. Le champ visuel est perturbé de façon variable entraînant un comportement spécifique en fonction de l’atteinte.

    Systématiquement il existe un trouble du sens lumineux à type d’éblouissement sur lequel se plaque une atteinte de la vision, des couleurs préjudiciable à la reconnaissance des formes statiques ou dynamiques, en particulier des reliefs.

    La vision binoculaire est atteinte, il y a perte de la notion d’espace et la persienne se trouve en difficulté de déplacement dans certains lieux en contre jour par exemple,

    Comment se mesure l’acuité visuelle ?

     

    L’acuité visuelle se mesure par rapport au meilleur œil, et après correction, elle permet de distinguer :

    L "amblyopie acuité comprise entre 4/10 et 1/20.

    La cécité : acuité visuelle < 1/20.

     

    Pour les malvoyants, il fait aussi prendre en compte le champ visuel qui peut être réduit.

     

    On défini comme ayant une basse vision toute personne qui éprouve après correction des difficultés dans l’utilisation concrète de sa vue.

    Y a t’il des matériels électroniques et informatiques pour aider les malvoyants ?

    Ces matériels offrent un support supplémentaire à l’accès au savoir pour les .malvoyants.

    Pour lire et écrire, les agrandisseurs permettent le grossissement des caractères et des images d’un document par une caméra fixe ou portable, image restituée sur un écran spécifique ou de télévision.


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    Irritabilité

    L'irritabilité est une réponse excessive aux stimuli.

    Considérations
    Le terme «irritabilité» est utilisé pour les nourrissons et les jeunes enfants qui, lorsqu'ils sont malades, sont particulièrement pointilleux, pleurnichards, et grognon, malgré les tentatives de réconfort et de les apaiser.

    Les parents sont généralement très conscients du comportement normal de leur enfant et peut ramasser les premiers changements que le fournisseur de soins de santé ne serait pas préavis. Cela peut aider à diagnostiquer la maladie au début.

    Causes
    Irritabilité peut être un signe très précoce de graves problèmes. Bien que l'irritabilité n'est pas un symptôme d'une maladie spécifique, il devrait éveiller les soupçons de la mère que quelque chose pourrait être mal à l'enfant, même s'il ya peut ne pas encore avoir d'autres symptômes.

    Les causes de l'irritabilité comprennent:

    L'alcool ou l'état de sevrage
    Les troubles du spectre autistique
    Cancer
    Coliques du nourrisson
    Les infections congénitales
    Diabète ou d'autres maladies métaboliques
    Réaction médicamenteuse
    Infection de l'oreille
    Encéphalite
    Blessures fracture, entorse, ou autre os, aux articulations ou les tissus
    Maux de tête (migraine ou autre)
    Traumatisme crânien
    Hydrocéphalie
    Hypoglycémie
    Occlusion intestinale
    Hémorragie intracrânienne ou abcès
    L'anémie ferriprive
    Empoisonnement au plomb
    Méningite ou autre infection grave
    L'intolérance au lait
    Les carences nutritionnelles
    Oxyure
    Maladies psychiatriques
    Les troubles du sommeil
    Tay-Sachs ou d'autres maladies génétiques
    Dentition
    L'infection virale

    Soins à domicile
    Tenter d'apaiser l'enfant avec les mesures habituelles - à bascule, câlins, ou quoi que l'enfant trouve normalement apaisante. Si l'enfant ne peut pas être consolée, consultez votre fournisseur de soins de santé.

    Surveillez l'enfant pour d'autres symptômes tels que:

    Les douleurs abdominales
    Fièvre
    Manque d'appétit
    Éruption cutanée
    Vomissements

    Quand contacter un médecin
    Contactez votre médecin si votre enfant est irritable ou inconsolable, avec ou sans autres symptômes.

    À quoi s'attendre lors de votre visite du médecin
    Le fournisseur de soins de santé prendra une histoire médicale et un examen physique. Les tests peuvent inclure:

    L'hémoculture
    Hémogramme
    Analyse d'électrolyte
    Questions d'histoire médicale de documenter en détail l'irritabilité peuvent inclure:

    Comment irritable est l'enfant?
    Est-ce que l'irritabilité persiste?
    Comment l'enfant mange normalement (à quelle fréquence, combien)?
    Comment est l'enfant de manger maintenant?
    Combien de fois l'enfant normalement avoir des selles?
    L'enfant at problèmes de diarrhée ou de constipation?
    Quels autres symptômes ne l'enfant?
    Y at-il fièvre, confusion, ou la douleur?
    Après avoir vu votre fournisseur de soins de santé, vous pouvez ajouter un diagnostic lié à l'irritabilité à votre dossier médical personnel.

    Noms alternatifs
    Inconsolable


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