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    Être timide et s'en sortir

    Par Marie Bérubé, psychologue

    Le seul véritable obstacle sur lequel se bute le timide est la prison dans laquelle il s’est de lui-même enfermé.

    Êtes-vous un spécialiste dans l’art d’éviter les contacts avec les autres ? Êtes-vous paralysé par la peur lorsque vous avez à rencontrer une nouvelle personne ? Craignez-vous de rougir ? Les silences vous mettent-ils au supplice lorsque la conversation se tait ? Vous sentez-vous terne, sans attrait, maladroit et sans aucun intérêt pour qui que ce soit ? Si c’est le cas, la timidité est sans aucun doute le pire des handicaps sociaux pour vous.

    La timidité amène souvent ses victimes à se retirer de plus en plus à l’intérieur d’elles-mêmes. Le timide entretient alors des pensées négatives sur son inaptitude, perçoit sa difficulté comme un complexe d’infériorité, et consulter un thérapeute dépassera même complètement ses capacités.

    Pour pouvoir s’en sortir, il importe dans un premier temps d’analyser le vécu de la personne timide, d’identifier le cycle des attitudes et des comportements inadéquats dans lesquels elle s’est enfermée, ainsi que les idées fausses dont elle se nourrit. Il faudra peut-être ensuite identifier l’événement déclencheur et les situations particulières qui font resurgir le problème. Dans un dernier temps, il importera de trouver et surtout de mettre en pratique certaines techniques ou exercices, qui deviendront de plus en plus naturels et feront du timide, sinon un artiste de la communication, du moins un bon communicateur dont la présence sera à coup sûr recherchée et appréciée. Les résultats obtenus permettront de découvrir les qualités, les forces, les aspects positifs de chacun et de changer la perception erronée que tout timide a de lui-même.

    L’ENFER DU TIMIDE

    Chaque personne est différente, et c’est justement cette différence qui préoccupe le plus le timide. Tout ce qui lui rappelle cette différence doit être évité à tout prix. Il en vient à fuir toute occasion de se rapprocher d’autrui. Il ne prendra presque jamais l’initiative d’une conversation. Il changera de trottoir parfois pour éviter de dire bonjour, feindra de ne pas reconnaître l’autre, d’être absorbé par l’observation d’un objet quelconque ou tout simplement la distraction.

    Si, toutefois, il ne peut se soustraire à une conversation, il ne sera pas capable de soutenir le regard de l’autre. Tout dans sa personne est choisi en fonction de ne pas attirer l’attention : ses vêtements, sa posture, son attitude... Il souffre à la fois d’être comme un courant d’air et de ne pouvoir disparaître. Sa nervosité extrême se traduit par de la rougeur ou de la pâleur, des mains froides et moites, un cœur qui bat la chamade, une voix amenuisée et tremblotante. Une seule préoccupation habite alors tout son être : la peur de ne pas savoir quoi dire.

    En fait, être timide c’est être replié sur soi, à un point tel qu’on oublie tout à fait l’autre personne. Imaginons un instant la situation cocasse de deux timides qui se rencontrent. Chacun souffre le martyre de son côté, préoccupé par la crainte d’être mis à jour. Chacun baisse les yeux et contemple son propre effroi. Chacun oublie l’autre pour se centrer sur ses craintes démesurées. Mais que craint au juste la personne timide ? D’être mal perçue par l’autre, d’être jugée, de ne pas être aimée ? Pourquoi aurait-elle le monopole de ces préoccupations ?

    Tous, nous ressentons les mêmes besoins d’être important pour les autres, de recevoir chaleur, amour, contact, reconnaissance, respect, appartenance et la crainte que ces besoins ne soient pas satisfaits. Tous, sans exception, nous partageons ces caractéristiques. Pourtant le timide se sent-il différent ? En quoi l'est-il ? S’il connaissait la réponse, probablement qu’il ne le croirait pas. Mais même si la prise de conscience semble brutale, il est important qu’il se réveille. Le timide n’a pas réussi à surmonter les craintes normales de tout être humain parce qu’il est incapable de se servir des moyens adéquats qu’il a à sa disposition et de se préoccuper de l’autre.

    La gêne qu’il éprouve est si totale, qu’il ne peut se décentrer un seul moment de sa personne et qu’il n’a jamais songé à ce que l’autre pouvait éprouver. Arthur C. Wassmer a très bien décrit ce phénomène. « Si vous recevez si peu des autres, ce n’est pas parce que vous êtes gros, ce n’est pas parce que vous êtes laid, ce n’est pas parce que vous êtes bête, c’est tout simplement parce que vous donnez si peu. » En effet, malheureusement, le timide adopte physiquement une attitude dont il est la plupart du temps inconscient, une attitude qui avertit les autres de ne pas approcher, une attitude de non-disponibilité et parfois de hauteur, une attitude défensive, paradoxale, tout à l’opposé de ses besoins, et qui le prive d’amour, d’amitié, d’acceptation et de respect.

    C’est ce comportement de fuite et de retrait qui fait la différence entre le timide et le non-timide. Ce dernier a développé une attitude qui lui fait donner ce qu’il aimerait recevoir : écoute, contact, respect, intérêt, amitié. Quel individu, recevant tout cela, ne se sentirait pas plein de reconnaissance et disposé à offrir à son tour ?

    Le seul véritable obstacle sur lequel se bute le timide est la prison dans laquelle il s’est de lui-même enfermé, en se centrant sur ses propres sentiments et surtout en se persuadant qu’il sera inévitablement jugé. Mais cette certitude que l’on sera jugé, analysé, remarqué, n’est-elle pas un formidable comportement d’orgueil ? Qui est si important pour oser se dire que les autres sont tous à l’affût de nos moindres gestes et qu’ils nous feront cadeau ainsi de leur temps pour nous analyser, nous juger ? N’ont-ils pas droit eux aussi à leurs craintes ou à leurs propres préoccupations ? Pourquoi penser d’emblée qu’ils seront si peu généreux envers nous ? Serait-ce une projection (attribution à autrui de ses propres émotions, sentiments, perceptions) ?

    Il n’est certes pas bien agréable de se faire confronter de la sorte à notre véritable problème. Mais comment se sortir d’une prison dont on ne connaît pas l’issue possible ? Car, que les timides se rassurent, il y a des issues, et pas si inaccessibles, ni difficiles.

    TROIS OUTILS POUR S'EN SORTIR

    C’est presque toujours en changeant son point de vue que surgit la lumière. Pourquoi ne pas retourner le problème et l’examiner autrement ? D’abord, en centrant votre attention ailleurs que sur vous-même, il y a fort à parier que l’angoisse diminuera beaucoup. Pourquoi ne pas commencer par offrir à votre interlocuteur ce que vous désirez tellement : chaleur, intérêt, écoute, sentiment de sa propre importance ? La communication est basée d’abord sur l’écoute. Mais attention, écouter et ne rien dire n’est pas la même chose. On écoute autant avec ses yeux, son corps, sa sensibilité qu’avec ses oreilles.

    Écouter, c’est recevoir un message, pas seulement des bruits. Écouter et s’écouter est fort différent. Écouter, ce n’est pas non plus patienter pour enfin placer sa répartie. En fait, très peu de gens s’arrêtent pour écouter autrui, car l’écoute est presque un art. Être écouté procure en fait un plaisir intense à l’autre, plaisir alimenté par les questions qu’on lui pose, les précisions demandées, les sentiments bien perçus.

    Devenez un interlocuteur de qualité. Vous serez comblé en retour. Donnez aux autres le sentiment que vous vous intéressez vraiment à eux. Soyez curieux de leur richesse et de leurs connaissances.

    COMMENT ÉCOUTER

    Les psychologues ont écrit des livres entiers sur l’écoute active. C’est davantage une question d’attitude que de technique, mais parfois une certaine pratique peut être nécessaire. D’abord, pour écouter une autre personne, il faut sincèrement essayer de percevoir les choses à sa manière, donc faire l’effort de se centrer sur elle. Et l’autre vous fournit toujours matière à alimenter la conversation. Vous pouvez vérifier si vous avez bien capté le message en reformulant celui-ci dans vos propres mots ou tout simplement en posant une question.

    Se centrer sur autrui exclut de juger, ou même d’émettre son opinion personnelle. Certes, des pauses peuvent se produire, mais ne paniquez pas. On peut redémarrer la conversation en posant une question. Ne vous découragez pas si les réponses de l’autre sont courtes ou laconiques. Peut-être n’est-il pas disponible pour l’instant, ou encore est-il timide lui aussi. Soyez compatissant et ne pensez pas tout de suite que c’est votre faute... (note 1)

    LES QUESTIONS RITUELLES À VOTRE SECOURS

    Dans la nature, les êtres vivants communiquent entre eux. Ils chantent, crient ou émettent des sons et « parlent » avec leur corps. Selon les circonstances, ils se reconnaissent, se courtisent, s’avertissent, etc. Ils ont des rituels, admis et répétés, dictés par leur instinct.

    Même si l’être humain est un être d’apprentissage et moins un être d’instinct, il a lui aussi des rituels qui lui permettent d’apprivoiser autrui. Lorsqu’on vous dit : « Bonjour, ça va bien ? », vous répondez habituellement : « Oui!» ou « Comme ci, comme ça, et vous ? ». C’est un rituel. Ce n’est pas très original, ni toujours profondément authentique, mais cela peut aider à briser la glace. Ce sont des phrases-outils qui peuvent vous aider à passer les premiers moments d’un contact. Ne craignez pas d’être idiot parce que vous posez une question ou parce que vous ne connaissez pas la réponse. Au contraire, soyez le déclencheur du bien-être qu’éprouvera l’autre à vous parler de ce qu’il connaît.

    Les questions rituelles peuvent être nombreuses : demandes sur l’identité, l’occupation, échanges sur la température, un bijou, une soirée, etc. En fait, ce ne sont pas des questions superficielles, car le véritable message qu’elles cachent est : « Vous m’intéressez, j’ai le goût de vous connaître. »

    C’est certain que les premières fois, vous trouverez une foule de raisons de ne pas le faire... Votre vieille timidité vous tirera en arrière et ne se laissera pas abattre du premier coup. Mais, donnez-vous des balises, des étapes. Commencez par des personnes ou des situations moins angoissantes et surtout PERSISTEZ. Toute personne peut vous apprendre quelque chose et sera heureuse de le faire. Une fois le contact établi, détendez-vous, posez des questions, informez-vous. L’autre, autant que vous, apprécie le contact.

    EN RÉSUMÉ

    Il y a trois outils pour signifier à l’autre notre intérêt et mettre de côté la gêne :

    • la question rituelle, pour faire un premier contact ou rompre un silence;

    • l'écoute active pour signifier votre attention, votre participation, votre besoin de vérifier si vous avez bien compris, votre disponibilité;

    • la demande d'information pour aller chercher les connaissances, l’expertise ou tout simplement l’avis de l’autre sur un sujet qui vous intéresse.

    Le plus important est de se mettre en route. Exercez-vous, pratiquez-vous. Les résultats parleront d’eux-mêmes. Les habiletés viendront à coup sûr. Et surtout n’oubliez pas : un échec ne dépend pas nécessairement de vous. Laissez aux autres le droit d’être aussi, de temps en temps, de mauvaise humeur, non disponibles, mal élevés et timides aussi...


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    Je suis caissiere depuis une dizaine d'année , en grande surface, voici mon ressenti.

    On peut avoir à faire avec des clients qui vous respectent et d'autres qui vous considèrent comme une attardée mentale,
    certains vous prennent de haut

    il faut savoir être diplomate et conciliante dans le cas des mécontentements clients

    il faut également être vigilante par rapport au rendu de monnaie pour ne pas s'attirer les foudres du chef de caisse.

    il faut s'attendre à bosser le samedi et même le dimanche, eh oui !

    Ilfaut savoir être rapide , tout en gardant son calme et en ne balançant pas les articles ,et il faut savoir que dans un hypermarché une assistante de caisse déplace environ 800 kilos de l'heure ,il faut faire glisser les articles est être a l'affut des clients qui pose des articles qui pése plus de 8 kilos sur le tapis ,aujourd hui les caisses sont equipé de douchette ,les clients peuvent laisser les objets encombrant est salissant dans leurs caddy .



    Enfin je pense que le poste d'hôtesse de caisse n'est pas un métier facile, car c'est un poste où le client voit la caissière en dernier avant de sortir du magasin , c'est donc la caissière qui a le plus de chance de se taper les mauvaises humeurs et réflexions

    Je rajouterais il faut savoir être commerçante avec les clients que vous reconnaissez par un petit mot gentil , sans être intrusive .

    Voilà ce que je pense de ce metier.Castagnette54


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    Une campagne contre les mégots de cigarettes

     

     

    megotsLe 3ème volet de la campagne propreté « J’aime ma ville au sens PROPRE », met l’accent sur la lutte contre les mégots de cigarettes. En effet, si la fumée est nuisible, le mégot l’est aussi !

    Au-delà de l’image de saleté reflétée par ces mégots sur nos trottoirs, ils constituent aussi une véritable pollution.

     

    Il faut savoir que plus de 300 corbeilles dotées de cendriers sont implantées sur tout le territoire communal. Elles sont vidées quotidiennement. Chaque année, 30 nouvelles poubelles viennent compléter ce parc ou remplacer les éléments détériorés.

     

    Environnement

    Cigarette: pollution non stop

     
     

    La cigarette est néfaste pour les fumeurs (et les autres) on le sait, mais il est temps de prendre conscience des effets dévastateurs qu’entraîne la cigarette sur l’environnement.

    La cigarette, un contaminant de l’air

    Sur tout paquet de cigarettes il est indiqué que fumer peut engendrer de graves maladies car la cigarette contient du tabac, de la nicotine, des agents de saveur et de texture. Toutefois, cet acte reste un choix totalement délibéré pour les personnes incapables de résister à la tentation d’une bouffée.

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    Cependant ce n’est pas le cas pour tous ceux qui subissent les cigarettes de leur entourage, les fumeurs passifs. La loi interdit donc de fumer dans les endroits publics, fermés et couverts.

     

    En allumant sa cigarette, le fumeur pollue :

    • Son organisme ( provoquant cancers, maladies pulmonaires…) et celui du non-fumeur ( de tabagisme passif) , chaque année, la cigarette cause plus de 6 millions de morts.
    • L’air avec la fumée qui se dégage de la cigarette ainsi que celle évacuée par le fumeur.

    Les risques sanitaires, pour les non-fumeurs, de l’exposition à la fumée de tabac dans l’environnement sont scientifiquement prouvés. En janvier 2006, l’Agence de protection de l’environnement de la Californie a révélé un rapport conséquent à ce sujet et a considéré la fumée de tabac dans l’environnement comme « contaminant de l’air toxique ».

    pollution cigarette

    Sur la liste de ces risques on peut y trouver:

    • le cancer des poumons (risque accru de 18 à 32 %)
    • la réduction du poids à la naissance (20 à 100 g) et le faible poids à la naissance (risques triplés chez les enfants de mère fumeuse) ;
    • le cancer du sein chez les femmes plus jeunes (pré ménopause) ;

    La cigarette en chiffres:

    • Un mégot possédant un filtre met 1 à 3 ans pour se décomposer.
    • La cigarette sans filtre met 3 à 4 mois pour se décomposer.
    • Un paquet de cigarette 6 mois.
    • Un briquet en plastique met 100 ans pour se désintégrer.

    Le saviez-vous ?

    • Selon une étude canadienne, 11 milliards de cigarettes sont grillées sur terre par jour.
    • Le tabac serait à lui seul responsable de 5% de la déforestation, par le bois qu’il nécessite pour le séchage.
    • La fumée d’une cigarette pollue autant que 10 voitures diesel tournant au ralenti pendant 30 minutes…

    Il faut savoir que la fumée de cigarette constitue un mélange de gaz et de particules qui contient près de 4000 substances différentes dont plus de 40 sont cancérigènes. Une fois allumée, la cigarette devient une véritable usine chimique car sa combustion entraîne la formation d’oxyde d’azote, d’ammoniac, de monoxyde de carbone, de plomb, de mercure…

    Les dangers de l’exposition à la fumée de tabac dans l’environnement ne concernent pas uniquement les lieux clos. Même à l’extérieur, dans certaines conditions (nombre de fumeurs, vélocité du vent, température de l’air, configuration des lieux…), la cigarette pollue. La problématique nécessite donc une attention particulière

     


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    Les frères Bogdanoff : arrêtons le massacre ...

    Non, il ne s’agit pas d’une espèce protégée, mais quand même !
    samedi 23 octobre 2010 
    par Didier Giraud 
    popularité : 100%

    Pour commencer, on va arrêter avec les plaisanteries faciles sur le physique. Des rumeurs (ignobles, si elles sont infondées) ont courru sur une maladie rare dont Igor et Grichka seraient victimes. D’autres rumeurs, de chirurgie esthétique, ont également circulé .... et quand bien même ? Sur ce site, même si on ne recule pas à l’occasion devant les blagues douteuse, pas question de commenter ce genre de choses. Les frères Bogdanoff méritent mieux que ça, quoi qu’on en pense.

    Igor et Grichka Bogdanoff, qu’on le veuille ou non, qu’on les apprécie ou pas, c’est un phénomène unique dans la culture, la SF et la tévision françaises ! Ni, plus ni moins. Personne ne leur arrive à la cheville aujourd’hui dans le tout petit monde de la SF en termes de notoriété. On pourrait disserter longtemps sur ce qu’ils ont apporté ou pas à la SF, sur leur légitimité dans ce domaine et surtout dans le domaine scientifique... et c’est précisément ce qu’on va essayer de faire dans les quelques lignes qui suivent.

    A tous points de vue, Igor et Grichka Bogdanoff sont des extra-terrestres. C’est déjà ce qu’on se disait en 1979 lorsqu’ils ont fait leur première apparition avec leur émission Temps X, la première du genre à la télévision française. Filmés à bord d’un vaisseau spatial (assez pitoyable d’ailleurs) en tenue d’astronautes, l’émission a imédiatement fait débat... Mais éjà, les deux frères essayaient de mêler science et science-fiction et de faire oeuvre de vulgarisation. Et au passage, ils nous ont fait découvrir quelques merveilles, puisqu’on leur doit notamment la diffusion intégrale du Prisonnier (pour la première fois à la télévision) et de La Quatrième Dimension, ainsi que bon nombres d’épisodes de Star TrekAu Delà du RéelLes Envahisseurs ...bref, que du bonheur.

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    Cette émission (et celles qui ont suivi) leur ont valu bon nombre de moqueries et de parodies. Quelque part, c’est aussi la rançon du succès... Certains, comme moi, auraient apprécié un peu plus de recul sur la SF et ont regretté que l’image qu’ils en donnaient apparaissait finalement assez enfantine et donc peu crédible. Quel crédit pouvait-on accorder à deux adultes habillés de combinaisons brillantes sur un plateau télé ? Et que dire de leur façon très "écrite" et peu naturelle de se renvoyer la balle : "n’est-ce pas Igor ? Tout à fait Grichka" ! Du coup, il n’est pas étonnant que Le Nuls et d’autres se soient emparés des personnages que les frères Bogdanoff représentaient pour leurs parodies, plus ou moins cruelles...

    Mais Igor et Grichka, lorsqu’ils ont disparu des écrans télé, ont continué à occuper l’espace médiatique. Essais sur la SF, recueils de nouvelles, roman puis ouvrages de vulgarisation scientifique ... et c’est là, précisément, que certains ont jugé utiles de s’engouffrer dans la brèche. C’est aussi à ce moment la que les frères Bogdanoff ont revendiqué une légitimité scientifique qui, aujourd’hui encore, fait débat.

    Mais, sans entrer dans les détails, que leur reproche-t-on au juste ? Si on lit bien les arguments de leurs détracteurs, ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui, la question n’est pas de savoir si Igor et Grichka Bogdanoff ont une formation scientifique. Ca, c’est acquis. Le débat porte davantage sur la qualité de leur thèse. Certains font état de plagiats possibles, d’autres font remarquer que leur apport à la science est des plus maigres...

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    Soyons lucides deux minutes : on se doutait bien que les frères Bogdanoff ne seraient pas nominés pour un prochain Nobel... Mais d’un autre côté, on peut raisonnablement penser qu’ils savent de quoi ils parlent lorsqu’ils publient Le Visage de Dieu. Après tout, il n’est nul besoin de s’appeler Zidane pour écrire un bon bouquin sur le football, toutes proportions gardées...

    Même s’ils se sont un peu perdus dans leur quête de notoriété et de médiatisation,à défaut de trouver leur place dans le fameux "PAF", les frères Bogdanoff méritent à mon avis un minimum de respect, pour "l’ensemble de leur oeuvre" comme on dit dans les cérémonies de remises de prix. Ils ont notamment largement contribué, même s’ils l’ont fait finalement de manière assez maladroite, à la popularisation de la SF et rien que pour cela, on peut les remercier. Et si je devais faire un voeu aujourd’hui les concernant, je ne souhaiterais qu’une seule chose : qu’ils abandonnent leur prétentions (légitimes ou pas, peu importe finalement) scientifiques et qu’ils se recentrent sur un domaine qui, à l’évidence, les passionne tout autant que nous : la SF.

     


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