• Ce premier épisode neigeux de la saison, après un mois de janvier exceptionnellement doux, provoque d’importantes perturbations dans les transports.

    Une perturbation neigeuse traverse la France depuis lundi et devrait s’intensifier dans la nuit de mardi à mercredi. Une large bande allant de l’Ouest au Nord-Est du pays est concernée.

     

    Chutes de neige : récit d’une journée de galère fevrier 2018

    • 27 départements en vigilance orange.
    • Le plan «grand froid » activé dans 22 départements pour les sans-abri.
    • Les poids lourds interdits de circuler en Ile-de-France, les transports scolaires suspendus mercredi dans plusieurs départements.
    • Record de bouchons sur les routes en Ile-de-France (739 km à 19h30). Les bus à l’arrêt à Paris et en petite couronne.
    • Jusqu’à 10 centimètres de neige attendus mercredi matin.

     

    >>> Retour sur la journée de mardi

    23 h 36. Naufragés de la route. La préfecture des Yvelines invite les naufragés de la route à une rejoindre l'une des 23 structures ouvertes à leur intention pour la nuit. Certains se sont réfugiés au centre commercial Velizy 2 dans la soirée. Les pompiers récupèrent ceux qui le souhaitent en camion pour les conduire au gymnase Wagner, où 200 lits ont été ouverts. 

    22h55. Près de 500 camions dans les zones de stockage de Seine-et-Marne. Des zones de stockage pour les poids lourds ont été activées au péage de Coutevroult (A4), au péage de Fleury-en-Bière (A6), au péage des Éprunes (A5) , au Val-Bréon (N4) et sur la bande d’arrêt d’urgence de l’A77. A 22 h 30, on comptait 78 poids lourds stockés à Coutrevoult, 125 à Fleury, 100 aux Eprunes, 180 au Val-Bréon et 126 sur l’A77.

    22h40. « En plus de la neige, il pourrait y avoir du verglas ». La ministre des Transports Elisabeth Borne a accordé un entretien exclusif au Parisien-Aujourd’hui en France. Extraits.

     

    « La situation peut demeurer très difficile car il pourrait y avoir en plus de la neige du verglas. 70 saleuses ont été mobilisées dans la nuit de mardi à mercredi pour intervenir sur les axes gérés par l'Etat, ce qui représente des moyens importants. Mais au-delà d'une certaine quantité de neige, cela ne suffit pas à dégager les chaussées. J'encourage donc vivement les automobilistes à se renseigner sur l'état des routes ce matin et à privilégier les transports en commun surtout s'ils n'ont pas l'habitude de rouler sur des sols enneigés. »

     

    LIRE AUSSI >L’interview complète d’Elisabeth Borne

    22h30. Le ramassage scolaire en suspens un peu partout. Pas de transports scolaires ce mercredi dans l'Oise, les Ardennes, les Deux-Sèvres, la Vienne, la Marne, le Maine-et-Loire, les Yvelines, l'Essonne, en Seine-et-Marne, en Seine-Saint-Denis.

    22h25. L’A11 bloquée par des camions. Des poids lourds bloqués en travers des voies ont entraîné la coupure de l’autoroute A11 entre la Ferté Bernard et Luigny, dans le sens Le Mans/Paris. Ce bouchon de six kilomètres. Les automobilistes bloqués sur six kilomètres de long sont ravitaillés par des équipes de la Croix Rouge et des autouroutes Vinci.

     

     


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    diffuser sur RTL ce matin

     

     

     

     

     

     

    Elle s'appelle Nouraisse, elle a 30 ans, elle est Syrienne, voilà deux jours qu'elle n'a pas dormi, elle fait partie de ces rares Syriens qui ont pu passer au compte-gouttes la frontière entre la Grèce et la Macédoine. Elle a ensuite marché pendant des jours jusque vers le Nord avec sous le bras, ces trois enfants âgés de 2 mois, 6 ans et 9 ans. Son mari n'a pas réussi à quitter Alep. Nouraisse a marché jusqu'à la frontière avec la Serbie. Et là, le mur.

    Le Parisien-Aujourd'hui en France raconte ce mardi 8 mars le sort de quelques 400 personnes qui se sont retrouvées parquées lundi 7 mars dans la soirée entre deux frontières dont aucune ne veut s'ouvrir. "La Serbie et la Macédoine attendent de savoir ce que vont décider les Européens et les Turcs", des subtilités diplomatiques inaudibles pour ces centaines de réfugiés devenus les otages d'une politique migratoire européenne cacophonique

    Face à eux, les cordons de policiers serbes, derrière eux les cordons de policiers macédoniens. Les voici donc coincés dans ce "no man's land" boueux sous des pluies diluviennes. Des bénévoles impuissants s'activent pour distribuer des capes, des bonnets et monter quelques tentes. Nouraisse porte son bébé qui crie et elle crie, elle aussi, son désespoir au reporter du Parisien. "En fait, ils veulent qu'on meure, mais si c'est ça on aurait mieux fait de mourir tous ensemble en Syrie", dit-elle. Nouraisse se fiche sans doute pas mal de la date du jour, 8 mars, journée internationale des droits des femmes.

     

    La journée de la femme célébrée partout dans la presse

    "Combats de femme", titre La Dépêche du Midi avec en Une les photos de Simone de Beauvoir, Françoise Giroud, Simone Veil et Inna Shevshenko la fondatrice des Femen. "Ces Alsaciennes qui sont aux manettes" en Une de L'Alsace, "Des Tourangelles sous les projecteurs" en manchette de La Nouvelle République, tandis que Le Berry Républicain met à l'honneur deux pionnières, Georges Sand et Agnès Sorel. La Croix, de son côté, propose un très beau portrait d'une Française à Calcutta, Fabienne Fichet, une éducatrice, qui depuis 17 ans consacre sa vie à des petits Indiens orphelins ou abandonnés en leur fournissant un foyer et une éducation de qualité.

    "On aimerait ne pas fêter le 8 mars mais un peu comme une obligation familiale, on se plie à la tradition", explique Libération qui note que sur le front de la parité, l'urgence est pourtant là avec des indicateurs qui stagnent tristement depuis des années. "Il y a toujours autant de femmes à temps partiel, pas une qui dirige une entreprise du CAC 40."

    Le Parisien-Aujourd'hui en France met en Une ces femmes qui combattent le sexisme, avec notamment Nathalie, agricultrice en Ille-et-Vilaine et aussi vice-présidente de la Chambre d'agriculture du département. Elle gère son exploitation porcine, tout en luttant contre les clichés. "J'ai beaucoup souffert, dit-elle, du manque de reconnaissance envers ma mère et ma grand-mère qui se tuaient à la ferme mais qu'on ne voyait que par le prisme de leur mari. Être des femmes d'agriculteurs, c'est fini, je veux qu'on lui reconnaisse un rôle primordial".

    Le Parisien qui se demande également s'il existe une politique au féminin. "Les femmes font-elles de la politique différemment des hommes ? Leurs projets de sociétés sont-ils spécifiques?" Questions pertinentes alors que dans six mois, l'Amérique sera peut-être dirigée par une femme. Le journal donne la parole à Delphine Batho, députée PS et ex-ministre débarquée, pour elle les femmes sont plus à même de débloquer le jeu institutionnel, car elles sont moins coulées dans les appareils partisans que les hommes. "Non", lui répond Roselyne Bachelot, "reconnaître cette différence serait dangereux, les femmes qui veulent survivre dans ce monde doivent adopter les codes masculins sinon elles sont éjectées".

     

    Le 8 mars : un combat également sémantique

    Faut-il parler de la journée de "la femme", "des femmes", "des droits des femmes"? Le Figaro.fr explique que cette foire lexicale, on la doit à l'absence de texte fondateur, on ne sait pas bien d'ailleurs quand a commencé la célébration de cette journée. 1910, 1921 ou 1977 avec la résolution de l'Onu ? En France, le communiqué officiel instaure une journée DES femmes à partir du 8 mars 1982. "Parce que la journée de la femme, ça faisait un peu trop fête des mères", explique la spécialiste du féminisme Françoise Picq sur le site Slate. 

     

    Bingo du 8 mars

    Slate propose par ailleurs comme chaque année, le bingo du 8 mars. Une grille à remplir tout au long de la journée en notant toutes les initiatives de plus ou moins bon goût, par exemple ce monsieur qui va nous tenir la porte - "Profitez-en c'est que pour la journée de la femme", le journal de 13h de Jean-Pierre Pernaut avec ces femmes qui font un métier d'hommes, il y a aussi la case "une mairie organise un atelier reloooking gratuit". Alors ça, ça y est j'ai coché cette case, en apprenant qu'il y avait un atelier avec Cristina Cordula à la mairie du 7ème arrondissement à midi. Oui oui, celui dirigé par Rachida Dati. Il y a aussi la soirée "Festifemmes" ce mardi soir à Marseille, qui sera animée par Jean-Marie Bigard, auteur du délicat sketch sur le lâcher de salopes...

     

    Le 8 mars dans la pub

    Le plus discutable en fait, ce sont les publicités. On en a débusqué deux. En dernière page du Monde, un site de e-commerce annonce 19% de rabais pour toutes les femmes aujourd'hui sur son site. "Les femmes gagnent 19% de moins que les hommes, nous leur offrons donc 19% de pouvoir d'achat en plus." Et puis en Une du Parisien-Aujourd'hui en France, une pub pour de la laque qui colore les cheveux. "C'est la journée de la femme, pas celle des racines", dit le slogan. Ça pourrait aussi être le slogan de Nouraisse, cette Syrienne arrachée à son pays et qui témoigne dans ce même journal 12 pages plus loin dans le même journal..


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    La Seine-et-Marne placée en vigilance orange à cause du risque d'orages

    La préfecture annonce que Météo France a placé le département en alerte orange à cause du risque d'orages. Ce bulletin concerne le département à partir de ce lundi à 19 heures jusqu'à 3 heures du matin ce mardi.

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    <figure class="wp-caption alignnone" id="attachment_19677">La Seine-et-Marne est placée en vigilance orange à cause du risque d'orages à partir de ce lundi 19 heures jusqu'à mardi vers 3 heures du matin (illustration Fotolia Prudkov)<figcaption class="wp-caption-text ma0">La Seine-et-Marne est placée en vigilance orange à cause du risque d'orages à partir de ce lundi 19 heures jusqu'à mardi vers 3 heures du matin (illustration Fotolia Prudkov)</figcaption></figure>

    Des précipitations intenses et des chutes de grêles ponctuelles. Météo France a émis un bulletin d’alerte orange à cause du risque d’orages en Seine-et-Marne, annonce la préfecture, dans un communiqué. Ce bulletin concerne le département à partir de 19 heures ce lundi et jusqu’à 3 heures du matin, ce mardi. Une vigilance particulière est recommandée à cause de la forte probabilité de phénomènes violents. Les orages arrivent par le sud-ouest dans la soirée et des rafales de vent sont prévues de 70 à 80 km/h avec des pointes envisagées à 100 km/h.

    Recommandations

    La préfecture rappelle quelques précautions à prendre comme mettre à l’abri les objets sensibles au vent, ne pas s’abriter sous des arbres, éviter les promenades en forêt mais aussi l’utilisation des téléphones et appareils électriques. Les habitants peuvent également signaler tout départ de feu (en appelant le 18).
    Pour les automobilistes, le préfet appelle à la plus grande prudence lors des déplacements voire de les différer. En cas d’obligation de prendre la route, les conducteurs sont appelés à réduire leur vitesse, respecter les distances de sécurité et à ne pas s’arrêter sous un pont ou sur la bande d’arrêt d’urgence.
    Pour suivre l’évolution de la cellule orageuse c’est par ici


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  • Ikea interdit à ses clients chinois de dormir dans ses magasins

    <figure class="fig-photo"> Une femme se repose sur un sofa dans un magasin Ikea à Pékin. <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    Depuis l'ouverture de ses premiers magasins en Chine, en 1998, Ikea s'est illustré par une grande tolérance vis à vis de ses clients.

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    De notre correspondant à Pékin

    Le réveil est difficile pour les clients d'Ikea en Chine. L'entreprise suédoise, numéro un mondial de l'ameublement, vient de leur interdire de dormir dans les lits d'exposition et autres canapés de showrooms de ses magasins en République populaire, dans une circulaire relayée par le Quotidien du Peuple. Cependant, les employés de la chaine doutent de parvenir à faire régner la discipline.

    Depuis l'ouverture de ses premiers magasins en Chine, en 1998, Ikea s'est illustré par une grande tolérance vis-à-vis de ses clients. Les Chinois souffrants d'un petit coup de fatigue, s'offrent des siestes sur les lits et dans les canapés d'expositions, certains n'hésitant pas à retirer chaussures et chaussettes pour se glisser sous les couettes. De nombreux employés de bureau avouent qu'Ikea fait désormais partie de leur quotidien, leur offrant une bouée de sauvetage pour supporter une journée de travail harassante: ils se rendent dans les magasins situés à proximité de leur entreprises à l'heure du déjeuner pour s'y offrir un petit somme.

    Au fil des années, les magasins Ikea sont devenus un lieu de distraction très prisé par les Chinois, sorte de parc d'attraction en ameublement à l'occidentale. Ils y goûtent des plats rares, tels que les boulettes de viande suédoises. Ils s'installent dans les cuisines, s'avachissent dans les canapés pour regarder la télévision, où font jouer leur progéniture dans les chambres pour enfants en buvant des cafés gratuits.

    L'année passée, une grand-mère avait fait scandale en faisant uriner son enfant, debout sur un lit, dans une bouteille en plastique. D'autres n'hésitent pas à faire déféquer leurs rejetons dans les poubelles… Les toilettes d'exposition sont obstruées par des plaques de verre: de trop nombreux clients avaient choisi d'ignorer qu'elles n'étaient pas raccordées au tout à l'égout.

    La Chine, eldorado pour Ikea

    En quelques années, la Chine s'est imposée comme l'un des premiers marchés pour Ikea. L'année dernière le géant de l'ameublement y a ouvert trois nouveaux magasins, portant le total à 13. Et ses ventes y étaient en progression de 17%. Cependant, les dirigeants de l'entreprise en Chine redoutent désormais que les «squatteurs» nuisent à leurs affaires, les acheteurs potentiels devant pousser des coudes pour jauger les meubles.

    Cités par les médias chinois, les employés de la succursale de Xinhongmen, à Pékin, expliquent que les clients n'ont plus le droit de dormir dans les lits et canapés, ni de retirer leurs chaussures pour tester les meubles. Mais la partie n'est pas encore gagnée. «La situation est ingérable, se plaint une vendeuse dans le Beijing Youth Daily. La plupart du temps se sont des personnes âgées ou des enfants et on se sent mal à l'aise de leur faire des remarques». Lorsqu'ils trouvent le courage de tenter de rétablir la discipline, la plupart des clients choisissent d'ignorer leurs consignes. Ceux qui obtempèrent sont rapidement remplacés dans les bras de Morphée par de nouveaux candidats à la sieste.


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  • Le Sénat vote la retraite à 64 ans

    <figure class="fig-photo"> La droite est majoritaire au Sénat depuis les dernières élections d'octobre.<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    Les sénateurs de droite, désormais majoritaires au sein de la Haute assemblée, ont profité du vote du budget de la Sécurité sociale pour adopter des mesures symboliques. Le dernier mot revient aux députés.

     
     
     

    Pour son premier vote d'importance, le Sénat, désormais acquis à la droite, a voulu frapper un grand coup. Le vote du budget de la Sécurité sociale dans la nuit de vendredi à samedi constituait une occasion rêvée de faire entendre leurs revendications, à coups d'amendements détricotant ce qui avait été voté par l'Assemblée. Certains suppriment des mesures emblématiques de la politique gouvernementale. D'autres au contraire ont permis d'adopter provisoirement des mesures farouchement combattues par la gauche, qui devra réunir toutes ses forces au moment du vote du PLFSS 2015 par l'Assemblée pour ne pas être victime d'un hold-up.

    Les principales mesures adoptées

    • La retraite à 64 ans

    Pour son premier vote d'importance, le Sénat désormais à droite a frappé un grand coup. Les sénateurs ont adopté un amendement qui institue un relèvement progressif de l'âge légal de départ à la retraite, jusqu'à 64  ans pour les générations nées à partir de 1960. Le départ à taux plein, lui, passerait ainsi à 69 ans au lieu de 67.

    La mesure, symbolique, a peu de chances de passer puisque le budget doit être adopté en deuxième lecture par l'Assemblée, encore tenue par la gauche. Mais le gouvernement devra mobiliser tous ses soutiens pour ne pas risquer de voir sa courte majorité compromise.

    • La déduction d'impôt pour l'emploi à domicile doublée

    Les particuliers qui emploient une personne à domicile pourront désormais déduire de leur feuille d'impôt 1,5 euro par heure travaillée contre 0,75 euro auparavant.

    Les sénateurs ont amendé le texte de sorte qu'il s'applique à toutes les activités et non à la seule garde d'enfants de plus de 6 ans, comme le prévoyait le texte adopté en première lecture. Mais l'Assemblée ayant le dernier mot, il y a fort à parier que le périmètre d'activité soit à nouveau restreint, bien que cela risque de doper la fraude fiscale.

    • La taxation des retraites-chapeau renforcée

    Après le scandale de la retraite-chapeau accordée à Gérard Mestrallet, patron de GDF-Suez, le Sénat a inséré dans le budget voté vendredi soir un article qui relève le taux de la contribution exceptionnelle dont s'acquittent les employeurs sur les retraites-chapeau. Cette surtaxe s'élèvera désormais à 45% du montant versé (contre 30% auparavant) s'il excède de plus de huit fois le plafond annuel défini et sera applicable dès 2015 si l'Assemblée la valide.

    • La fraude aux cotisations sociales et le travail au noir davantage pénalisée

    Les fraudeurs peuvent trembler, les sénateurs ont approuvé une série de mesures déjà votées par l'Assemblée afin de renforcer la lutte contre la fraude fiscale. Le budget 2015 de la Sécurité sociale augmente ainsi les sanctions en cas de récidive «d'une pratique non conforme à la législation en vigueur en matière de cotisations sociales». Les récidivistes verront donc leur majoration de cotisations passer de 10 à 20%. Et la traque sera d'autant plus facile que les données sociales et fiscales seront désormais recoupées.

    Le travail au noir est lui aussi dans le collimateur des législateurs. Les contrevenants au droit du travail devront s'acquitter d'un redressement majoré de 40% au lieu des 25% en vigueur jusqu'à présent. De quoi dissuader les fraudeurs, alors que le travail au noir se banalise.

    • L'augmentation des sanctions en cas de non-affiliation à la Sécu

    En cas de refus de s'affilier ou de refus «persistant» d'affiliation, la sanction sera la même: 30.000 euros d'amende contre 15.000 auparavant. Une mesure pour éviter que les déserteurs de la Sécurité sociale au profit d'une assurance privée ne deviennent trop nombreux.

    Les principales mesures rejetées

    • Pas de modulation des allocations familiales en fonction des revenus

    C'est une mesure emblématique de la politique sociale du gouvernement, qui insiste sur son caractère «juste». La modulation des allocations familiales en fonction des revenus a été retoquée par le Sénat, dont la majorité de droite s'était offusquée de la fin de l'universalité de ces prestations. Mais les députés, qui avaient voté la mesure en première lecture, devraient à nouveau la faire figurer dans le projet de loi définitif.

    • Pas de taxation des dividendes versés aux dirigeants

    Le gouvernement avait lui-même fait marche arrière sur cette question, le Sénat l'enterre définitivement. La taxation des dividendes versés aux dirigeants des sociétés anonymes (SA) et sociétés anonymes par actions simplifiées (SAS) a été supprimée du projet de loi voté vendredi soir par les sénateurs.

    • Pas de hausse des prix des cigares et cigarillos

    Les députés avaient adopté la mesure contre l'avis du gouvernement. Les sénateurs ont choisi de se ranger de son côté en supprimant la mesure qui prévoyait d'aligner la fiscalité des cigares et cigarillos sur celle des cigarettes. Leur droit de consommation passerait ainsi de 27,57% à... 64,7%! Reste à savoir si l'Assemblée ira jusqu'au bout de son idée, en inscrivant à nouveau cette mesure dans le projet de loi final.


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